Des légumes du potager à l’assiette dans un hôtel de l’est

Chaque semaine, 30 kilos de récolte permettent de couvrir la moitié des besoins du restaurant en légumes.
Au restaurant de cet établissement de Sainte-Anne, les légumes n'ont pas fait beaucoup de route avant d'arriver dans les assiettes. La moitié d'entre eux sont cultivés à quelques pas, dans le potager aménagé par l'hôtel.

Des légumes du potager à l’assiette, pour le bonheur des clients d’un hôtel de l’est Depuis plusieurs années, l’hôtel le Diana Dea Lodge a entrepris de créer son propre potager, afin de servir les besoins de sa cuisine. Une initiative qui prend encore plus de sens dans un contexte où le prix des légumes peut très vite augmenter au gré des intempéries. 

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Alimentation : le bonheur est dans un potager bio

Radis, carottes, navets, laitues ou plantes aromatiques, et même de la vanille en cours de production... il y a le choix dans ce potager d’un hectare et demi, aménagé tout près d’un hôtel de Sainte-Anne, dans l’est. Sur un hectare et demi, le maraîcher Beurty Dubard et son apprenti cultivent ce qui finira dans les assiettes des résidents de l’établissement. “Comme ça, le client de l’hôtel aura quelque chose de croquant, de frais”, dit Beurty Dubard, en pleine récolte de ses radis. 

   Une majorité de bio

Ici, pas de pesticides : 95% des productions sont cultivées en bio, malgré un sol naturellement pauvre à la base. “Tous les intrants sont biologiques ou naturels, on utilise des semences bio, nous essaye respecte la nature”, souligne fièrement le maraîcher Beurty Dubard. Tout le monde a son rôle à jouer dans ce potager, y compris les fourmis ou certains oiseaux : les premiers aident à la transformation organique et donc à enrichir le sol, les seconds à se débarrasser des chenilles. 

30 kilos de récolte par semaine

A l’heure actuelle, le potager, qui a pris quelques temps pour se remettre des derniers cyclones, parvient à réaliser une belle performance : il couvre 50% des besoins du restaurant de l’hôtel, fournissant chaque semaine 30 kilos de récolte. Et vise désormais les 60%. 

Pour Bertrand Vanhauw, le directeur du Diana Dea Lodge, “aujourd’hui c’est un pari réussi”.

Ça nous apporte un vrai plus pour le restaurant : on fait d’une pierre plusieurs coups, car il y a l’aspect écologique, économique, pédagogique car on montre à nos clients le travail que nous faisons, et l’aspect culinaire. Quoi de mieux que d’avoir des légumes frais en circuit court qui ont été cueillis le matin et arrivent dans votre assiette le midi ?

Bertrand Vanhauw, directeur du Diana Dea Lodge

D’autant que les clients de l’hôtel peuvent visiter le potager, et participer aux plantations ou aux récoltes, afin d’être au plus près de ce qu’ils consomment. L'établissement envisage, à l'avenir, de se lancer également dans l'aquaponie, qui mélange bassins à poissons et cultures hors-sol, poissons et végétaux bénéficiant mutuellement l'un à l'autre. 

 

Les précisions de Bertrand Vanhauw : 

Bertrand Vanhauw, directeur Diana Dea Lodge. Alimentation : le bonheur est dans un potager bio