Dans son verger situé dans le quartier de Petit-Saint-Pierre, à Saint-Benoît, Marjean Camalon s’affaire avec ses employés à la récolte des letchis. La saison a démarré avec beaucoup de retard cette année, mais les fameux fruits rouges sont enfin arrivés à maturité.
"Il y a des arbres qui sont bien chargés mais dans l’ensemble on se retrouve avec une perte de 35 à 45 %. Une perte sèche pour nous", déplore le producteur. Le professionnel explique notamment cette baisse de production par la sécheresse qui sévit dans l’Est de l’île. "Le letchi a besoin d’eau pour grossir, puisque c’est un fruit qui est justement gorgé d’eau. Il faut donc arroser et arroser encore".
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Une production en baisse
"Il y a des arbres qui sont bien chargés mais dans l’ensemble on se retrouve avec une perte de 35 à 45 %. Une perte sèche pour nous", déplore le producteur. Le professionnel explique notamment cette baisse de production par la sécheresse qui sévit dans l’Est de l’île. "Le letchi a besoin d’eau pour grossir, puisque c’est un fruit qui est justement gorgé d’eau. Il faut donc arroser et arroser encore".
Même si le secteur est l’un des plus arrosés de l’île, Marjean Camalon et sa famille ont mis en place un système d’irrigation dans leur verger, il y a une vingtaine d’années. Un investissement nécessaire pour assurer une récolte de qualité chaque année.
Des letchis à 2 euros pour Noël
Même si cette saison s’annonce compliquée pour les producteurs de letchis, Marjean Camalon promet des letchis qui seront quand même de qualité sur les étals. Une autre partie de sa production sera, elle, destinée à l’exportation, dans l’Hexagone.
Si le kilo de letchis se négocie encore à 7 euros actuellement, le producteur estime que son prix descendra encore jusqu’à 2 à 3 euros à l’approche des fêtes de fin d’année.