Le PGHM vient au secours d'un homme en coma éthylique au niveau du bassin de saut de Bethléem

Une opération de secours n’est jamais anodine ni exempte de risque pour les secouristes, rappelle le PGHM.
Les faits se sont produits ce dimanche après-midi, à Saint-Benoît. Le PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne) a dû intervenir pour porter secours à un homme ivre au niveau du saut, au bassin de Bethléem.

Voilà une opération de secours dont aurait pu se passer le PGHM ce dimanche 5 février 2023. En fin d'après-midi, le Peloton de gendarmerie de haute montagne a été appelé au bassin de Bethléem, dans la rivière des Marsouins à Saint-Benoît, pour venir en aide à une personne en état d'ivresse. 

Carrément dans le coma éthylique, cet homme d'une trentaine d'années se trouvait allongé au milieu de la barre rocheuse dominant le bassin de saut. "Il a été conditionné dans une perche et hélitreuillé vers le centre hospitalier de Saint-Denis pour une prise en charge médicale", indique le PGHM. 

Bien évidemment, cet imprudent sera verbalisé pour ivresse publique. 

Une mise en danger de la personne elle-même et des secouristes

Le PGHM qualifie cette opération "d'exceptionnelle pour un tel cas", et souhaite rappeler que l’ivresse publique est interdite par la loi et puni par une contravention. Mais surtout, il souligne qu'être ivre, surtout à cet endroit, "met en danger la personne-elle même qui aurait pu se noyer, elle met en danger les équipages et les secouristes pour lesquels une opération de secours n’est jamais anodine ni exempte de risque". 

Des imprudences récurrentes

Ce n'est pas la première fois que le PGHM souligne l'imprudence de certains de ceux qu'ils sont amenés à secourir. En décembre dernier, il sortait le carton rouge pour une randonneuse qui avait glissé au-dessus d'une cascade de 40 mètres, et avait été retenue miraculeusement par une lame de rocher. Les gendarmes avaient dû réaliser un relais pour permettre l'extraction de la femme par treuillage.

Si celle-ci n'était pas ivre comme notre imprudent du bassin Bethléem, elle avait néanmoins "fait preuve d'une grande imprudence en coupant le sentier à la montée dans le secteur Bronchard/ La Nouvelle, ce qui aurait pu conduire à une fin tragique", soulignait alors le PGHM. Les gendarmes en avaient alors profité pour rappeler que les sentiers techniques de La Réunion "méritent la plus grande prudence de la part des randonneurs, même si l'environnement peut sembler accueillant de prime abord".