Accident ou suicide ? Le 26 août dernier, un homme de 82 ans a chuté du troisième étage de l’hôpital de Saint-Benoît. La famille de la victime envisage de porter plainte contre X pour non-assistance à personne en danger.
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Le drame a eu lieu le 26 août dernier. Un gramoun chute du service "gériatrie", au troisième étage de l’hôpital de Saint-Benoît. Quatre jours plus tôt, l’homme de 82 ans avait été admis dans cet hôpital pour des soins spécifiques.
"A 9h25, lorsqu’il est admis aux urgences, le personnel de l’hôpital aurait pu appeler la famille pour dire que le papa avait fait une chute grave et que son pronostic vital était engagé, estime Alex Vardin, avocat de la famille. Les certificats médicaux font d’ailleurs état de nombreuses fractures".
Regadez le reportage de Rahabia Issa et Florence Bouchou :
"C’est un accident dramatique et malheureux", poursuit le directeur de l’hôpital qui exprime ses regrets. "Les mesures de sécurité doivent être renforcées elles n’ont pas suffi dans ce cas-là".
"A 9h25, lorsqu’il est admis aux urgences, le personnel de l’hôpital aurait pu appeler la famille pour dire que le papa avait fait une chute grave et que son pronostic vital était engagé, estime Alex Vardin, avocat de la famille. Les certificats médicaux font d’ailleurs état de nombreuses fractures".
Regadez le reportage de Rahabia Issa et Florence Bouchou :
Une mort "suspecte"
Trois heures après la chute, la famille arrive sur place. Elle est accueillie par une infirmière qui aurait avancé la thèse du suicide. "On a missionné une pauvre infirmière tout blême, pour venir dire à la famille qu’il s’était suicidé", estime l’avocat de la famille, révolté. Alex Vardin déplore des "zones d’ombre dans cette affaire" et qualifie la mort de "suspecte".Pas de faute du personnel
La question de la prise en charge des personnes âgées dépendantes au sein du GHER est soulevée. Y-a-t-il eu un manquement au sein du service ? La direction de l’hôpital maintient qu’il n’y pas eu de faute du personnel. Le direction de l’hôpital explique : "c’est un patient qui devait être surveillé de manière spécifique, avec des mesures particulières. Il s’est soustrait à ces mesures"."C’est un accident dramatique et malheureux", poursuit le directeur de l’hôpital qui exprime ses regrets. "Les mesures de sécurité doivent être renforcées elles n’ont pas suffi dans ce cas-là".