Les riverains du quartier de Bras-Fusil, dans les hauts de Saint-Benoît, en ont ras-le-bol. Cela plusieurs nuits consécutives que les gens se font agressés dans le coin. Gramounes, femmes et jeunes se font prendre à partie par des agresseurs cagoulés.
Hier soir, un homme d'une soixantaine d'années a été extirpé de sa voiture avant de se faire agresser indiquent les représentants de la municipalité présents sur place ce matin. Les faits se seraient déroulés entre Bras-Canot et Bras-Fusil.
Il y a deux jours, c’est un jeune de 18 ans qui a été attaqué. Victime de jets de galets, il s’en sort avec une épaule déboitée.
Le reportage de Réunion La 1ère :
Des agresseurs venus d’ailleurs
Les forces de l’ordre indiquent que sept interpellations ont eu lieu suite à cette série d’agression. Trois ont été relâchés depuis. Quatre autres personnes sont encore entendues dans le cadre de cette affaire. Selon les premiers éléments, ces actes de violence ne seraient pas motivés par une raison spécifique, mais ils seraient purement gratuits.
Les gendarmes confirment, par ailleurs, que ces agressions sont commises par des jeunes issus d’autres communes que Saint-Benoît.
La population crie son désarroi
Les habitants du quartier de Bras-Fusil sont remontés suite à ces faits de violence à répétition. Ils demandent à la municipalité de Saint-Benoît et aux forces de l’ordre de prendre rapidement les choses en main afin que le calme et la sécurité reviennent au plus vite.
Un appel entendu par le maire Patrice Selly. Des réunions avec les autorités compétentes, la préfecture et les forces de l'ordre ont eu lieu pour tenter de trouver une solution à ces violences qui durent depuis des mois.
Moi je n'en peux plus (...) je trouve ces violences inacceptables.
L'édile demande un renforcement des effectifs de gendarmerie sur sa commune et notamment le déploiement d'une unité spéciale, type BAC mais version gendarmerie, sur la zone de Bras-Fusil pour assurer la sécurité de la population.
A tire exceptionnel, ce soir, une patrouille de la police municipale assurera la surveillance du quartier. Il s'agit là d'"une solution dans l'immédiat" précise Patrice Selly, en attendant des mesures pérennes.
Patrice Selly en direct dans le JT de 19H :