Saint-Benoît : à Bassin-Bleu, le stationnement sauvage désespère les riverains

Chaque week-end en été, le Bassin Bleu est pris d'assaut par les baigneurs... et leurs voitures.
En ces périodes de grosses chaleurs, le Bassin Bleu de Sainte-Anne attire des centaines de visiteurs chaque week-end. Et autant de véhicules mal garés, qui polluent la vie des habitants.

Les panneaux d'interdiction de stationnement n'y font rien. Chaque week-end en cette période estivale, les abords du Bassin-Bleu, dans l'écart de Sainte-Anne à Saint-Benoît, sont saturés de véhicules mal garés.


Au grand dam des riverains qui ne parviennent plus à circuler normalement ou même rentrer chez eux, comme ce dimanche 29 décembre.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Attention au stationnement gênant aux abords du Bassin Bleu, à Sainte-Anne.

"Bouché de partout"

"Tous les week-ends c'est ça, on ne peut plus entrer, on ne peut plus sortir, c'est bouché de partout" s'agace cette habitante.

"C'est vrai qu'il fait chaud, mais il faut être un peu civilisés, respectez les portails !"


Pour diminuer ces nuisances, certains font même la circulation eux-mêmes comme Pascal, qui n'hésite plus à sortir avec son sifflet pour réguler le trafic. "J'étais dans la circulation à l'armée, ça me sert toujours", sourit-il. 

Panneaux et plots en béton


Par ces temps de forte chaleur, ce bassin de la région Est réputé pour sa facilité d'accès et son cadre verdoyant est victime de son succès. Le parking très vite complet, les visiteurs se garent dans les rues avoisinantes, malgré les panneaux et les plots en béton installés par la mairie.

Et les quelques PV dressés par la police municipale ne semblent pas décourager le stationnement sauvage.

"Des incivilités"


"Ce sont des incivilités. Les véhicules mal garés gênent la circulation qui est à double sens, notamment les gros véhicules comme les bus ou les secours" se plaint ce riverain.

"L'autre jour, une ambulance qui venait chercher une personne âgée a eu du mal à passer", illustre-t-il. 

Avec des températures caniculaires qui poussent à chercher la fraîcheur des rivières, ces habitants redoutent de vivre encore de nombreuses journées comme celle-ci tout au long des vacances d'été.