Le Saint-Denis liquidé. Les employés virés !

Reportage ©reunion la 1ère
Le tribunal de commerce a annoncé la liquidation de l'hôtel le Saint-Denis, mercredi. Jeudi 8 mars 2018 à 17h30, un liquidateur judiciaire a pris possession des lieux annonçant sans ménagement aux employés qu'ils n'avaient plus de travail et aux clients plus de chambre.
Brutal est le mot qui illustre, l'annonce faite à 17 h 30 ce jeudi 8 mars 2018 par le mandataire liquidateur chargée de faire appliquer la décision de justice rendue par le tribunal de commerce de Saint-Denis, ce mercredi. La décision était connue et son application n'est que la suite logique, mais était-il possible d'effectuer cette démarche avec un peu plus d'élégance ? 
La question mérite d'être posée quand l'on sait que les 40 employés du Saint-Denis ont découvert qu'ils n'avaient désormais plus d'emploi, avec l'annonce du mandataire judiciaire. 

La porte est fermée 

Des hommes et des femmes, qui pour certains travaillaient là depuis plus de 20 ans, et qui se retrouvent sans emploi du jour au lendemain. Alors, oui, judiciairement, la loi est appliquée comme elle a été ordonnée, ce pendant débarquer en fin de journée avec des vigiles pour investir les lieux, scotcher la décision judiciaire sur les vitres et demander à tout le monde de plier bagages dans les meilleurs délais n'était peut-être pas nécessaire, voire humiliant. Les 80 clients du Saint-Denis doivent se reloger qu'ils aient payé ou non. Concernant les réclamations, l'exécuteur de la décision de justice se penchera sur les dossiers plus tard !

Les employés sons revenus, ce vendredi matin. Ils veulent comprendre ! 

Dans ces circonstances, pas étonnant que les 40 ex-employés du Saint-Denis soient revenus devant l'établissement à 9 heures, ce vendredi matin. Tous naviguent entre la colère et la résignation. Ils étaient informés des difficultés de l'hôtel, mais ils savaient également que des propositions de reprise avaient été transmises au tribunal de commerce de Saint-Denis.

Ils souhaitent obtenir des explications. 

Reportage ©reunion la 1ère