Saint-Denis : rassemblement de jeunes, machettes à la main, sur le terrain de Champ Fleuri

Saint-Denis : rassemblement de jeunes, machettes à la main, sur le terrain de Champ Fleuri
Les actes de violence se poursuivent à La Réunion. Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 29 février 2024, on y voit des dizaines de jeunes délinquants rassemblés sur le terrain de football de Champ Fleuri, à Saint-Denis. Ils ont des armes à la main, notamment des machettes et des sabres. Ces rassemblements se multiplient sur notre île, alerte la Police nationale, qui s’est saisie du dossier.

La vidéo ne dure que quelques secondes, mais elle suffit pour semer la panique sur les réseaux sociaux. Publiée le jeudi 29 février 2024, la vidéo a été visionnée des milliers de fois. 

Des dizaines de jeunes, armés de machettes et de sabres, se sont rassemblés sur le terrain de football de Champ Fleuri à Saint-Denis. 

Regardez de reportage de Réunion La 1ère : 

Une vidéo mettant en scène des jeunes armés de machettes sur un terrain de sport soulèvent des interrogations. Des investigations sont en cours

Les rassemblements de jeunes, “un phénomène grandissant”

Sur la vidéo, les jeunes semblent être prêts à se battre. Ils se provoquent. Pour les forces de l’ordre, ce type de rassemblement soulève des interrogations. 

“On voit très bien qu’ils sont armés de machettes, de sabres et d’objets qu’ils utilisent en tant qu’arme. C’est vraiment un phénomène grandissant à La Réunion. Nous avons des groupes de jeunes qui se réunissent sur un point précis pour commettre des actes de violence”, explique Emeric Coupama, secrétaire départemental adjoint d'Alliance de la Police nationale. 

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La police s’est saisie du dossier 

Après la panique qu’a semé la vidéo sur les réseaux sociaux, la police s'est saisie du dossier. Une authentification de la vidéo a été réalisée. Pour le moment, les auteurs des faits n’ont pas encore été identifiés. 

Pour ces rassemblements, ce sont des clans qui se rencontrent. Ces jeunes se donnent rendez-vous. C’est un regroupement inopiné des jeunes qui viennent de plusieurs villes.

Emeric Coupama, secrétaire départemental adjoint d'Alliance de la Police nationale

Une question reste tout de même en suspens pour les forces de l'ordre.“Est-ce que ce sont des clans qui viennent de Mayotte ?”, s’interroge Emeric Coupama, qui assure que pour endiguer ce phénomène, la police prévoit de faire plus de contrôles d’identité sur le terrain.