Le déploiement commercial de la 5G à La Réunion est prévu à l'horizon 2020-2021. En attendant, des clients réunionnais vont pouvoir tester en avant-première les capacités du réseau 5G d’Orange avec à la clé des débits inédits. St-Denis servira de ville test après Paris, Lille, Marseille et Nantes
Sur la scène du Hello Show Orange ce 3 juillet 2019, l'opérateur de téléphonie a présenté ses nouveautés en matière d'innovation et de performances réseaux. L'occasion pour Fabienne Dulac, la directrice généale adjointe d'Orange France, d'annoncer l'arrivée prochaine de la 5G dans l'île.
Après la 4G et la 4G+, disponible dans certaines villes, la cinquième génération du réseau mobile va constituer une véritable révolution en termes d’usages. Car les avantages de la 5G sont en effet nombreux. Avec un débit jusqu’à 10 fois supérieur à la 4G, elle permettra de connecter beaucoup plus de monde en même temps de façon optimale, tout en assurant une réactivité quasi en temps réel pour une consommation énergétique moindre. Cette technologie permet, par exemple, de regarder des vidéos en très haute résolution sur son smartphone ou bien d'expérimenter la réalité virtuelle/augmentée.
En France, dans sa feuille de route sur la 5G, le gouvernement a chargé l’ANSES (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de procéder à une expertise sur l’aspect sanitaire de la technologie. Avant toute chose, elle doit engranger un maximum de données sur l’exposition et le fonctionnement des antennes de la part des opérateurs télécoms et des équipementiers. Elle devrait être en mesure de rendre ses premiers éléments vers octobre/novembre.
L’ANFR (l'Agence nationale des fréquences) est, elle, chargée de procéder aux mesures d’exposition sur tous les sites pilotes et de veiller à l’adaptation des protocoles. Elle vérifie donc actuellement que les sites 5G respectent bien les valeurs limites réglementaires, de manière à ce qu'il n'y ait pas de surprise lors du lancement courant 2020. Les tests continueront après l'ouverture commerciale de la 5G comme pour les autres technologies.
Reportage de Louna Laferrière et Daniel Fontaine
Après la 4G et la 4G+, disponible dans certaines villes, la cinquième génération du réseau mobile va constituer une véritable révolution en termes d’usages. Car les avantages de la 5G sont en effet nombreux. Avec un débit jusqu’à 10 fois supérieur à la 4G, elle permettra de connecter beaucoup plus de monde en même temps de façon optimale, tout en assurant une réactivité quasi en temps réel pour une consommation énergétique moindre. Cette technologie permet, par exemple, de regarder des vidéos en très haute résolution sur son smartphone ou bien d'expérimenter la réalité virtuelle/augmentée.
Test grandeur nature à Saint-Denis... jusque dans le quartier du Chaudron
Depuis juillet 2018 déjà, Orange mène des expérimentations 5G. Après Lille, Paris, Marseille et Nantes, les habitants de Saint-Denis -notamment du Chaudron- pourront dès le mois de septembre essayer la 5G en avant-première. Un test grandeur nature qui sera toutefois réservé à quelques centaines d’heureux élus, particuliers et professionnels. Une expérimentation avant une commercialisation prévue pour 2020-2021, avec un déploiement progressif du réseau sur le département."Aujourd'hui, la qualité du réseau 4G fait qu'il n'y a pas encore d'attente de la part du consommateur pour la 5G. Nous sommes juste en anticipation", explique Fabienne Dulac, "parce-qu'en 2022-2023 nos réseaux seront saturés et c'est là que nous anticipons le teps de déploiement du réseau pour être cohérent et raccord avec les ussages".
Déploiement de la 5G... Quel risque pour la santé ?
Si la 5G promet de révolutionner notre quotidien dans les années à venir, ce nouveau changement de réseau suscite beaucoup de craintes quant aux risques sanitaires, d'autant qu'opérateurs et constructeurs promettent plus de puissance et un débit décuplé. Alors depuis 2015, des scientifiques et des médecins de renom ont lancé un appel pour que la 5G ne soit pas mise sur le marché en raison des graves risques liés aux champs électromagnétiques de radiofréquences. Une pétition réclamant un moratoire sur la 5G est aussi soutenue par 170 scientifiques de 37 pays."Aujourd'hui, l'OMS a émis des recommandations que nous suivons", déclare Fabienne Dulac. "Il n'a pas été décelé de risques dans le déploiement des réseaux mobiles. En revanche, il est demandé, dans un risque de précaution et de prévention, de suivre un certain nombre de normes. Ce que nous faisons à chaque changement de réseau".
En France, dans sa feuille de route sur la 5G, le gouvernement a chargé l’ANSES (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de procéder à une expertise sur l’aspect sanitaire de la technologie. Avant toute chose, elle doit engranger un maximum de données sur l’exposition et le fonctionnement des antennes de la part des opérateurs télécoms et des équipementiers. Elle devrait être en mesure de rendre ses premiers éléments vers octobre/novembre.
L’ANFR (l'Agence nationale des fréquences) est, elle, chargée de procéder aux mesures d’exposition sur tous les sites pilotes et de veiller à l’adaptation des protocoles. Elle vérifie donc actuellement que les sites 5G respectent bien les valeurs limites réglementaires, de manière à ce qu'il n'y ait pas de surprise lors du lancement courant 2020. Les tests continueront après l'ouverture commerciale de la 5G comme pour les autres technologies.
Reportage de Louna Laferrière et Daniel Fontaine
Reportage
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