Le jeune Dionysien de 26 ans avait donné rendez-vous à une collégienne de 12 ans avec qui il avait échangé des messages et des photos à caractère pornographique, via le site de chat coco.fr. Ce sont les gendarmes qui l’ont finalement cueilli sur place…
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Le visuel douteux du site de conversation en ligne coco.fr ne laisse pas vraiment planer le doute quant à la nature des discussions sur lesquelles on peut tomber en s’y connectant. Pour les femmes qui s’y aventurent, il suffit d’ailleurs de seulement quelques minutes pour se voir adresser des propositions sans équivoque de la part de parfaits inconnus.
Ce qui n’empêche pas des mineurs de s’y connecter. Peut-être tout simplement pour discuter entre amis, mais le risque est grand, également, d’avoir affaire à des prédateurs sexuels. C’est le cas d’une collégienne de 12 ans prise pour cible récemment par un Dionysien de 26 ans.
Le jeune homme qui a donc pris contact avec la jeune adolescente sur le site coco.fr lui a rapidement envoyé des messages et des photos à caractère pornographique, jusqu’à ce rendez-vous fixé le week-end dernier au niveau du stade de l’Est. Le suspect de 26 ans était sans doute à mille lieux de penser qu’il se tomberait en fait nez à nez avec les gendarmes de la section de recherches.
Les explications de Géraldine Blandin sur Réunion La 1ère :
Le jeune homme a été placé en garde à vue puis déféré hier lundi, au palais de justice de Champ Fleuri où il s’est vu délivrer une convocation devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis en mars prochain pour "proposition sexuelle à mineur de quinze ans ou se présentant comme tel" et "corruption de mineur", indique le Jir ce mardi. Le juge des libertés et de la détention a en attendant décidé de le laisser libre sous contrôle judiciaire.
Faut-il y voir un lien entre les deux affaires ? Sur sa page Facebook, la "Team Argus", un groupe de citoyens qui luttent contre la pédocriminalité sur Internet depuis la Belgique, fait part d’une arrestation qui aurait eu lieu dans notre île vendredi dernier (30 octobre). Ce genre d’équipe se développe sur la toile et contribue en effet à l’interpellation de plusieurs individus suspects.
Les deux individus étaient alors tombés sur des membres de la "Team Moore" qui les avaient filmés. L’enquête ouverte ensuite par les autorités avait conduit à leur condamnation à de la prison avec sursis en juillet dernier.
Ce qui n’empêche pas des mineurs de s’y connecter. Peut-être tout simplement pour discuter entre amis, mais le risque est grand, également, d’avoir affaire à des prédateurs sexuels. C’est le cas d’une collégienne de 12 ans prise pour cible récemment par un Dionysien de 26 ans.
Le suspect était surveillé depuis plusieurs jours
Les forces de l’ordre sont très au fait des méthodes de certains prédateurs et savent désormais où braquer leurs viseurs puisque l’individu en question faisait déjà l’objet d’une surveillance depuis plusieurs jours du fait de ses activités suspectes en ligne.Le jeune homme qui a donc pris contact avec la jeune adolescente sur le site coco.fr lui a rapidement envoyé des messages et des photos à caractère pornographique, jusqu’à ce rendez-vous fixé le week-end dernier au niveau du stade de l’Est. Le suspect de 26 ans était sans doute à mille lieux de penser qu’il se tomberait en fait nez à nez avec les gendarmes de la section de recherches.
Les explications de Géraldine Blandin sur Réunion La 1ère :
Un pédophile a été interpellé ce weekend à Saint-Denis. Il avait proposé un rendez vous à une adolescente après des échanges pornographahiques sur Internet.
Le jeune homme a été placé en garde à vue puis déféré hier lundi, au palais de justice de Champ Fleuri où il s’est vu délivrer une convocation devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis en mars prochain pour "proposition sexuelle à mineur de quinze ans ou se présentant comme tel" et "corruption de mineur", indique le Jir ce mardi. Le juge des libertés et de la détention a en attendant décidé de le laisser libre sous contrôle judiciaire.
Faut-il y voir un lien entre les deux affaires ? Sur sa page Facebook, la "Team Argus", un groupe de citoyens qui luttent contre la pédocriminalité sur Internet depuis la Belgique, fait part d’une arrestation qui aurait eu lieu dans notre île vendredi dernier (30 octobre). Ce genre d’équipe se développe sur la toile et contribue en effet à l’interpellation de plusieurs individus suspects.
Déjà des précédents dans l'île...
C’est d’ailleurs grâce à un groupe similaire, la "Team Moore", que deux habitants du Tampon avaient été arrêtés en mai 2019. Les pédophiles présumés avaient eux aussi donné rendez-vous à leur proie mais via Facebook. Sauf que la victime était un leurre...Les deux individus étaient alors tombés sur des membres de la "Team Moore" qui les avaient filmés. L’enquête ouverte ensuite par les autorités avait conduit à leur condamnation à de la prison avec sursis en juillet dernier.