Convoquées devant la justice, les personnes qui ont empêché le déchargement de la cargaison du navire malgache « l’île Sainte-Marie » seront fixées sur leur sort ce mercredi. L’armateur demande 5000 euros de dédommagement par jour de blocage.
Bertrand Baillif, le Président du Comité des Pêches et Yannis Latchimy, pêcheur professionnel, étaient convoqués devant le juge ce mardi après-midi.
La semaine dernière, plusieurs professionnels de la mer avaient empêché les marins du navire « l’île Sainte-Marie » de décharger le poisson.
Le navire selon eux était entré sans contrôle au Port-Ouest où il n’existe plus depuis longtemps de poste d’inspection frontalier.
Ils s’inquiétaient aussi de la provenance des prises et reprochaient le manque de traçabilité de la cargaison.
Une cargaison qui a pu être débarquée dans l’après-midi en présence de la police. Lors de la présentation de son client cet après-midi à Champs-Fleuri, Vincent Hoareau l’avocat de Bertrand Baillif a rappelé au juge que les protagonistes de l’affaire n’étaient pas présents au tribunal.
Il demande aussi une compensation pour le Président du Comité des Pêches.
« Mon client a été emmené contre son gré devant une juridiction dans des délais très courts. Cela porte atteinte à son image, il est bien évident que l’armateur qui l’a emmené au tribunal, doit lui verser une compensation ».
L'armateur réclame de son côté, 5000 euros de dédommagement par jour de blocage pour " entrave à la liberté de travail ".
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Daniel Fontaine.
La décision a été mise en délibéré ce mercredi après-midi.
La semaine dernière, plusieurs professionnels de la mer avaient empêché les marins du navire « l’île Sainte-Marie » de décharger le poisson.
Le navire selon eux était entré sans contrôle au Port-Ouest où il n’existe plus depuis longtemps de poste d’inspection frontalier.
Ils s’inquiétaient aussi de la provenance des prises et reprochaient le manque de traçabilité de la cargaison.
Une cargaison qui a pu être débarquée dans l’après-midi en présence de la police. Lors de la présentation de son client cet après-midi à Champs-Fleuri, Vincent Hoareau l’avocat de Bertrand Baillif a rappelé au juge que les protagonistes de l’affaire n’étaient pas présents au tribunal.
Il demande aussi une compensation pour le Président du Comité des Pêches.
« Mon client a été emmené contre son gré devant une juridiction dans des délais très courts. Cela porte atteinte à son image, il est bien évident que l’armateur qui l’a emmené au tribunal, doit lui verser une compensation ».
L'armateur réclame de son côté, 5000 euros de dédommagement par jour de blocage pour " entrave à la liberté de travail ".
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Daniel Fontaine.