Tournage d'un film avec Jonathan Cohen : "coups de feu" et embouteillages à prévoir à Saint-Denis ce lundi

Jonathan Cohen se trouve actuellement à La Réunion pour le tournage d'une comédie policière
Le centre-ville de Saint-Denis risque d'être très animé la semaine prochaine... A partir de ce lundi 3 octobre, la circulation sera interdite dans certains axes majeurs du chef-lieu en raison du tournage d'une comédie policière avec Jonathan Cohen à La Réunion. Un film produit par Amazon Prime Video.

Les fans inconditionnels de La Flamme et du Flambeau auront sans doute reconnu leur acteur fétiche sur la scène des Francofolies, la nuit dernière, à la Saline-les-Bains. Jonathan Cohen est à La Réunion et il a fait une apparition remarquée aux côtés du rappeur Orelsan, vendredi soir, sous les traits de "F***ing Fred", l'un de ses personnages fictifs emblématiques qui a apporté un peu de poésie au milieu du concert...

Sur les réseaux sociaux, les festivaliers sont nombreux en tout cas à l'avoir démasqué sous sa caquette, ses lunettes de soleil, sa veste "Lilas", son pantalon jaune à pois noirs et son accent "améwicain" ! A noter au passage que le comédien imite à la perfection, ou presque, le chanteur Christophe Maé...

Jonathan Cohen aux côtés d'Orelsan sur la scène des Francofolies de La Réunion

Une comédie policière en tournage à La Réunion

Bref, si Jonathan Cohen séjourne actuellement à La Réunion, ce n'est pas que pour les beaux yeux d'Orelsan. Rappelez-vous, en juillet dernier, une société de production en quête de figurants avait annoncé le lancement d'un casting dans le cadre du tournage d'une comédie policière avec l'acteur.

Selon nos informations, entre 600 et 700 figurants réunionnais sont prévus sur l'ensemble du tournage et celui-ci va donc débuter très prochainement. A en croire, cet hôtelier qui a diffusé une photo de l'intéressé, Jonathan Cohen séjournerait actuellement dans la région Ouest de l'île.

Coups de feu et courses-poursuites au programme

Mais la nouvelle risque de faire déchanter les automobilistes dionysiens. Car à compter de ce lundi 3 octobre, la circulation sera fortement perturbé dans le centre-ville du chef-lieu. Comme l'a annoncé la municipalité de Saint-Denis sur les réseaux sociaux, la circulation et le stationnement seront interdits dans plusieurs rues de la zone, et cela jusqu'au lundi 10 octobre. Les rues resteront accessibles néanmoins aux piétons.

Pas de panique d'ailleurs si vous entendez des coups de feu au niveau du bar du "Passage du chat blanc" au Carré Cathédrale, ce lundi après-midi... Il s'agira de tirs de balles à blanc dans le cadre de ce tournage. Et des courses-poursuites sont également annoncées. La rue Jean Chatel, entre la rue Alexis de Villeneuve et la rue Labourdonnais sera ainsi fermée de 14h à 19h.

Embouteillages à prévoir à Saint-Denis

Mercredi 5 octobre, c'est la rue Juliette Dodu, entre la rue de la Compagnie et la rue Pasteur qui sera fermée de 7h à 12h. Puis la rue de Paris entre la rue Sainte-Marie et la rue Monseigneur de Beaumont, de 10h à 13h30.

Le jeudi 6 octobre, de 6h30 à 13h30, le tournage conduira à la fermeture de la rue Pasteur entre la rue Charles Gounod et la rue Juliette Dodu, mais aussi de la rue Jules Auber entre la rue Félix Guyon et Victor Mac-Auliffe et enfin les intersections Mac Auliffe/Gounod et Dodu/Pasteur.

Rebelotte le lundi 10 octobre, au niveau des rues Jules Auber, Maréchal-Leclerc et Juliette Dodu, entre 7h30 et 11h. Mais aussi l'après-midi, de 12h30 à 15h30, au niveau des rues Labourdonnais, Dodu et Rontaunay. Le vendredi 14 octobre, enfin, la circulation se fera par intermittence sur la rue Férix Guyon entre la rue Lucien Gasparin et la rue de Paris, de 13h à 17h.

Impacter le moins possible la vie des riverains  

"Un long métrage comme celui là ça implique une logistique assez importante, explique Sylvain Janny, le régisseur adjoint, contacté par La 1ère. On va avoir pas mal de véhicules techniques qu'on va stationner donc on est obligés d'avoir une certaine emprise sur le stationnement. C'est pas le but d'empêcher les gens de vivre ou de circuler. (...) On essaie d'impacter le moins possible la vie des riverains et des commerçants parce qu'on sait que eux aussi ils doivent travailler dans les meilleures conditions".