Election présidentielle : une campagne sauvage sur les panneaux d'affichage

A Saint-Denis, à la Bretagne, un candidat est plus visible que les autres sur les emplacements réservés à l'affichage électoral.
Pourtant, le lancement de la campagne officielle de l'élection présidentielle n'est prévu que pour le lundi 9 avril. 

A la Bretagne, un parti a décidé de ne pas faire comme les autres. Les représentants du clan concerné collent des affiches sur les panneaux réservés à la campagne officielle de sorte à estomper celles des autres candidats.

Manque de frénésie des autres familles politiques ? stratégie ou propagande ? Quelles que soit les raisons de ce constat, la démarche n’est pas réglementaire.
L'article. 51 du code électoral précise que " l'affichage relatif à l'élection est interdit pendant les six mois précédant le premier jour du mois de l'élection et jusqu'à la date du tour de scrutin où l'élection est acquise, en dehors des emplacements attribués au candidat ... jusqu'au début de la campagne officielle,.. tout affichage ayant trait à l'élection est en principe interdit. Un parti peut lancer une campagne d'affichage mais sous réserve qu'elle ne puisse pas être considérée comme ayant un caractère électoral, c'est-à-dire appelant à voter pour un candidat."


Pourtant, la commune a décidé de ne pas entreprendre la moindre opération visant à enlever les affiches pour des raisons financières.


En images avec Michelle Ozoux

©reunion

Comment les candidats peuvent afficher durant une élection présidentielle ?
source : www.conseil-constitutionnel.fr 

Les candidats sont autorisés à faire apposer sur chacun des emplacements prévus à cet effet, de façon limitative :

- une affiche énonçant leurs déclarations (de grand format), dont le texte est uniforme pour l'ensemble du territoire de la République ;
- une affiche annonçant les dates et lieux des réunions publiques ou les heures des émissions dont ils bénéficient au titre de la campagne audiovisuelle.
- Seul le contenu de la première affiche est soumis à l'examen préalable de la Commission nationale de contrôle.