Policiers attaqués au tournevis en marge de la fête de la musique : le profil de l'agresseur présumé

Qui est l’agresseur présumé des policiers ? Hier, mercredi 21 juin, vers 23 heures, un homme a tenté d’agresser des policiers avec un tournevis en marge de la fête de la musique dans le centre-ville de Saint-Denis.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Un homme de 47 ans souffrant de problèmes psychologiques 

Des coups de feu ont retenti. Les policiers ont fait usage de leur arme face à l’individu qui tentait de les attaquer. Selon nos informations, cet individu serait un homme de 47 ans qui souffrirait de "problèmes psychologiques". Il est connu comme étant "désœuvré, déséquilibré et avec des tendances suicidaires".

Ses motivations pas encore connues

Né en 1976, à Saint-Denis, l’homme devrait être auditionné dans les heures qui viennent par les enquêteurs. Ses motivations ne sont pas encore connues pour le moment. La piste terroriste semble toutefois écartée.

Les policiers attaqués au tournevis 

Mercredi soir, trois policiers de la brigade canine étaient dans leur véhicule, stationné à l’angle des rues Felix Guyon et rue de Paris pour sécuriser la fête de la musique, lorsque l’individu a foncé sur eux le bras levé en brandissant un tournevis. L’homme a d’abord tenté d’asséner plusieurs coups de tournevis au chauffeur qui a répliqué avec son arme à feu.

L’agresseur présumé est tombé à terre, puis il s’est relevé pour tenter de s’en prendre au policier installé côté passager. Ce dernier a également fait usage de son arme.

Les jours de l'agresseur présumé ne sont plus en danger

L’individu a reçu trois impacts de balles, dont deux à la main et au thorax. Grièvement blessé, l’homme a été évacué au CHU de Bellepierre. Ce jeudi, ses jours ne sont plus en danger.

Il sera entendu demain, vendredi, dans le cadre de l’enquête ouverte. Les faits de tentative d'homicide auraient été retenus contre lui par le parquet. 

Selon les syndicats de police, Unsa et Alliance, les trois policiers étaient "en situation de légitime défense". Ils ont été entendus ce jeudi par d'autres policiers. Une cellule psychologique a aussi été mise en place.