Quelques mois de plus accordés aux Pâtissières pour sauver leur commerce

L'appel à l'aide des Pâtissières, au Bas de la Rivière à Saint-Denis
Le tribunal de commerce a décidé de laisser aux Pâtissières jusqu'au mois d'avril pour retrouver une situation financière plus saine. Le commerce est menacé de liquidation judiciaire.

Bonne nouvelle pour la pâtisserie du Bas de la Rivière à Saint-Denis : le tribunal de commerce a donné à l'établissement un délai jusqu'à la mi-avril 2023, afin de tester les solutions avancées par la gérante pour éviter la liquidation judiciaire. "Je suis soulagée", souffle aujourd'hui la gérante, Mamy Rabenjamina. 

Son commerce, ouvert depuis 2012, comme beaucoup de petites entreprises locales, est sorti à bout de souffle de la période de crise sanitaire, mais aussi de la situation économique qui a suivi.

La solution des abonnements à tester 

Menacée de liquidation judiciaire, la pâtisserie dionysienne a dû réfléchir à des solutions pour redresser la barre. Notamment un abonnement mensuel de 15, 30 ou 45 euros, à souscrire en s'engageant sur un an, pour "asseoir une trésorerie régulière" et ne plus se fier seulement à une clientèle aléatoire, expliquait il y a quelques jours Mamy Rabenjamina. 

L'idée a vraisemblablement convaincu le tribunal de commerce ce jeudi, puisque Les Pâtissières ont désormais jusqu'à la mi-avril "pour tester la viabilité des abonnements et autres idées". Un sursis qui ne sera pas de trop en attendant que les gourmands se pressent dans le Bas de la Rivière.