Saint-Denis : un nouveau bus caillassé mercredi soir aux Camélias, quatre lignes à l'arrêt

L'un des bus du réseau Citalis caillassé au cours du mois d'octobre
Dans la soirée du mercredi 1er novembre, un bus du réseau Citalis a une nouvelle fois été la cible de jets de projectiles aux Camélias. En moins d'un mois, ce sont 48 caillassages qui ont été enregistrés par la Sodiparc, le gestionnaire qui tire à nouveau la sonnette d'alarme.

La série noire continue à Saint-Denis. Dans la soirée du mercredi 1er novembre, un bus du réseau Citalis a à nouveau été la cible de jets de projectiles au niveau de l'arrêt de bus des Camélias.

Le petit impact relevé sur l'une des vitres du véhicule interpelle Nicolas Rupert, le directeur général délégué de la Sodiparc, le gestionnaire du réseau de transport en commun. "Pour moi, c'est pas un impact de caillou, estime-t-il. C'est plus un impact de petit plomb".

Des faits répétés dans une poignée de quartiers

Le véhicule dégradé pourrait être immobilisé pendant environ deux mois, déplore le responsable. "On a une baie vitrée à remplacer. Une baie d'une valeur 6 000 euros qui ne se trouve pas à La Réunion et qu'il faut donc faire venir de l'Hexagone".

"On en est à 48 caillassages en mois d'un mois, ça devient extrêmement conséquent et on a beaucoup de difficultés à continuer à fonctionner", poursuit Nicolas Rupert qui précise à nouveau les quartiers où les faits se répètent régulièrement : les Camélias, Montgaillard et la Chaumière d'un côté, mais aussi Saint-Jacques en ville.

Des bus du réseau Citalis à Saint-Denis

Aucune solution trouvée jusqu'à présent

Mardi dernier, le 31 octobre, la Sodiparc avait déjà alerté sur la multiplication de ces caillassages, tout en annonçant la suspension des lignes 11, 13, 14 et 23 de la Citalis, qui sont celles les plus touchés par ces actes de dégradations volontaires.

Des lignes qui sont donc toujours à l'arrêt ce jeudi 2 novembre, indique Nicolas Rupert. Réouverture prévue demain, vendredi, sauf nouveaux incidents.

Un groupe de partenariat opérationnel a été mis en place avec les forces de l'ordre, la municipalité, les établissements scolaires et les transporteurs mais force est de constater que la problématique reste entière.