Deux parachutistes ont sauté d’un hélicoptère à près de 6 000 mètres d’altitude à proximité du Morne-Langevin, dans la zone de Mahavel, hier en fin de matinée, samedi 13 novembre. Ils n’ont jamais atteint la zone de poser. Les deux hommes participaient, comme beaucoup d’autres, à une manifestation de parachutisme organisée à Grand-Coude, dans les Hauts de Saint-Joseph.
Alerté, le PGHM a procédé dès la mi-journée à plusieurs reconnaissances aériennes malgré les conditions météorologiques, un plafond nuageux et du brouillard durant une bonne partie de l’après-midi, et la densité de la végétation. Les deux hommes étaient toujours portés disparus à la fin de la journée du samedi.
Recherches aériennes et pédestres ce dimanche
Ce dimanche 14 novembre, les recherches se poursuivent et se déroulent également au sol. Une zone de recherche prioritaire a été définie. Elle est accessible par le haut de la rivière Langevin, le haut de la rivière des Remparts et le parking du Pas des Sables sur la route du volcan.
Le PGHM et d’autres aéronefs ont débuté les survols de la zone tôt ce matin, mais un problématique se pose à eux : le vent soutenu sur le secteur. Une première équipe de gendarme a déjà été déployée au sol également. Elle a été posée par hélicoptère au niveau du plateau du Morne-Langevin. Une vingtaine de gendarmes, accompagnés de 30 parachutistes civils et militaires du RPIMa, sont partis du Pas des Sables sur la route du Volcan pour rejoindre la Plaine-des-Remparts, munie d’un drone.
Les recherches ont été placées sous le commandement du PGHM, tandis que la brigade de gendarmerie de Saint-Joseph est en charge de l’enquête. Aidée de la BGTA, Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens, elle devra déterminer les circonstances de cette disparition.
Bénévoles et drones se mobilisent
Des volontaires, amis parachutistes de clubs ou encore proches, qui ont décidé de participer aux recherches afin d’augmenter les chances de retrouver au plus vite les deux parachutistes qui viennent de passer une première nuit dans la nature, dans un secteur où les températures peuvent être basses.
Ils s'étaientt notamment donné rendez-vous à 8h30 au Pas de Sables pour se joindre aux militaires. Ceux qui possèdent de drones ont été invités à les amener. Il a aussi été demandé d’amener un groupe électrogène ou un convertisseur 12/230v pour recharger les batteries des drones sur place.
Cette aide pourrait s’avérer précieuse, les recherches se déroulant sur des terrains accidentés. L’usage de drones pourrait ainsi faire gagner beaucoup de temps, mais des précautions doivent être prises du fait des survols d’autres aéronefs. Aucun drone ne peut ainsi décoller sans autorisation du PGHM et de la BGTA insistent les bénévoles.