La meurtrière présumée de Jean-Yves Grondin, cuisinier à la retraite de 69 ans, va faire l'objet d'une hospitalisation d'office, a indiqué ce dimanche soir, dans un communiqué, la vice-procureure de Saint-Pierre Sylvaine Schumacher.
La femme âgé d'une quarantaine d'années aurait été victime d'une crise de démence très tôt samedi matin, et mortellement poignardé la victime, son propre père, qui tentait alors, avec sa mère, de la désarmer.
Examinée par un expert psychiatre
Placée en garde à vue après les faits, la mise en cause a été examinée par un expert psychiatre qui a confirmé que son état relevait d’une mesure de soins psychiatriques. Sa garde à vue est donc levée ce dimanche soir. La parricide sera transférée dans un établissement spécialisé afin de recevoir une prise en charge adaptée.
Selon les témoignages des proches recueillis sur place par La 1ère, cette femme, qui vit à Grand Coude, était venue passer quelques jours au domicile de ses parents après avoir confié qu'elle traversait une période difficile, a priori une séparation. Elle s'était enfermée dans sa chambre avec l'arme du crime, un couteau, durant la nuit précédent le drame.
L'enquête se poursuit
Le parquet de Saint-Pierre indique que les investigations lancées dans le cadre de l’enquête ouverte pour "homicide volontaire sur ascendant" vont néanmoins se poursuivre, tant sur les faits que sur la personnalité de la mise en cause.