Il dit à nouveau avoir saisi le préfet de La Réunion. Depuis les dernières élections municipales, le torchon brûle entre Patrick Lebreton et André Thien-Ah-Koon, le maire du Tampon.
Du mouvement à la CASUD
Le 29 avril dernier, ce sont carrément des élus de l’opposition à Saint-Joseph qui ont été élus vice-présidents à la CASUD en lieu et place des deux élus de la majorité, jusqu’ici en place.
La présidence de la Sodégis, jusqu’ici attribuée à Patrick Lebreton, a été placée entre les mains du maire de Saint-Philippe, Olivier Rivière.
Et enfin, lors de ce conseil communautaire, André Thien-Ah-Koon a estimé que si Saint-Joseph conserve une gestion des déchets par une entreprise privée, le taux d’imposition sur les ordures ménagères sera différent dans la commune.
Le plan de sortie de crise pulvérisé, selon Patrick Lebreton
Pour Patrick Lebreton, il s’agit d’une casse du plan de sorte de crise signé en août 2020.
Quand on peut décider, profitant que le préfet et le sous-préfet sont en réserve à cause des élections, de casser, pulvériser un plan de sortie de crise et dire aux gens de Saint-Joseph "désormais sé moin i décid’ pou zot et mi met un tel ou l’autre tel" dont nos membres d’opposition, c’est de l’ingérence, et pire que ça c’est un crachat à la figure de la population de Saint-Joseph.
Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph
Une situation presque inextricable
Saint-Joseph n’a plus, ou presque, son mot à dire à la CASUD. La commune n’a pas de plan B à courte échéance, alors le maire, Patrick Lebreton, rappelle que depuis 2011 le schéma départemental de coopération intercommunale prône un rapprochement entre la CIVIS et la CASUD pour en faire une communauté du Grand Sud.
Depuis plus de 10 ans, la question est évoquée, mais rien, ou presque ne se fait. Ce schéma doit être révisé d’ici à la fin de l’année 2022.
Communauté du Grand Sud, le préfet appelé à se positionner
Depuis les Municipales de 2020 et l’élection à la tête de la CASUD, où Patrick Lebreton et André Thien-Ah-Koon avaient obtenu le même nombre de voix, les crises se multiplient.
Aucune solution concrète n’émerge pour le moment, et le courrier au préfet de La Réunion, envoyé par Patrick Lebreton, est resté sans réponse à ce jour, selon le maire de Saint-Joseph.