Flash mob à Saint-Leu : les deux organisateurs condamnés à une amende de 1 000 euros avec sursis

Samedi 24 avril, des dizaines de personnes s’étaient rassemblées à Saint-Leu à l’occasion d’un "flash mob". Un évènement qui allait à l’encontre des règles en vigueur pour lutter contre la propagation du Covid.

Un appel avait été lancé sur les réseaux sociaux depuis un groupe Facebook baptisé "Joie de vivre et bienveillance". Débuté à 14h sur le front de mer de Saint-Leu, le rassemblement, un "flash mob", avait duré près d’une heure, selon les gendarmes.

Une vingtaine de verbalisations et deux convocations

Une vingtaine de personnes avaient été verbalisées pour non-respect de l’obligation du port du masque sur la voie publique. Le maire de la commune avaient rapidement condamné l’événement, et le parquet de Saint-Pierre ouvert une enquête dans la foulée.

Début mai, le préfet de La Réunion réagissait à son tour, interdisant tout rassemblement illégal sous peine d’amendes allant de 135 à 3 750 euros. Le vendredi 7 mai, le parquet de Saint-Pierre annonçait avoir identifié les deux organisateurs du flash-mob. Ils étaient allés se dénoncer à la gendarmerie après les faits. Entendus, ils étaient convoqués en justice pour " organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration ".

Juste " danser 5 minutes "

Ce jeudi 16 septembre, se tient donc le procès de ceux considérés comme les deux instigateurs de l’événement. La procureure a requis une obligation de stage de citoyenneté et 1 000 euros d’amende. A la mi-journée, ils ont au final été condamnés à une amende de 1 000 euros.

Les organisateurs du flash-mob qui comparaissent aujourd’hui ne sont pas des "activistes". Il s’agit d’une retraitée et d’un ami à elle, plus jeune. Ils ont dit ne pas avoir voulu organiser de manifestation, juste " danser 5 minutes ". Ils pensaient ne pas être plus de 40, " on a été dépassé par les événements ", ont-ils ajouté.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère : 

Flashmob : les organisateurs condamnés ©Réunion la 1ère