Un appel avait été lancé sur les réseaux sociaux depuis un groupe Facebook baptisé "Joie de vivre et bienveillance". Débuté à 14h sur le front de mer de Saint-Leu, le rassemblement, un "flash mob", avait duré près d’une heure, selon les gendarmes.
Une vingtaine de verbalisations et deux convocations
Une vingtaine de personnes avaient été verbalisées pour non-respect de l’obligation du port du masque sur la voie publique. Le maire de la commune avaient rapidement condamné l’événement, et le parquet de Saint-Pierre ouvert une enquête dans la foulée.
Début mai, le préfet de La Réunion réagissait à son tour, interdisant tout rassemblement illégal sous peine d’amendes allant de 135 à 3 750 euros. Le vendredi 7 mai, le parquet de Saint-Pierre annonçait avoir identifié les deux organisateurs du flash-mob. Ils étaient allés se dénoncer à la gendarmerie après les faits. Entendus, ils étaient convoqués en justice pour " organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration ".
Juste " danser 5 minutes "
Ce jeudi 16 septembre, se tient donc le procès de ceux considérés comme les deux instigateurs de l’événement. La procureure a requis une obligation de stage de citoyenneté et 1 000 euros d’amende. A la mi-journée, ils ont au final été condamnés à une amende de 1 000 euros.
Les organisateurs du flash-mob qui comparaissent aujourd’hui ne sont pas des "activistes". Il s’agit d’une retraitée et d’un ami à elle, plus jeune. Ils ont dit ne pas avoir voulu organiser de manifestation, juste " danser 5 minutes ". Ils pensaient ne pas être plus de 40, " on a été dépassé par les événements ", ont-ils ajouté.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère :