Pour Bernardin Ouaratta, c'est avant tout une question de principe. Le technicien-soigneur qui travaille au centre Kelonia depuis plusieurs années a entamé une grève de la faim afin d'être entendu par sa hiérarchie.
L'employé réclame le paiement des heures supplémentaires qu'il explique avoir effectuées lors du passage des cyclones Batsiraï et Emnati au début du mois de février. Il a installé sa tente à l'entrée du centre de soins pour tortues marines et posé aussi des pancartes pour dénoncer l'injustice dont il estime être victime.
"J'ai été laissé pour compte"
"Avec les cyclones, tous les musées régionaux ont été fermés pendant cinq jours. Mais malgré la fermeture, on a dû continuer à travailler puisqu’il faut nourrir les animaux et leur apporter des soins", indique Bernardin Ouaratta.
"A la réouverture, il y a des négociations et la direction générale a accepté de maintenir les salaires pour les jours non travaillés, mais moi qui me suis mobilisé pendant l’alerte rouge, j’ai été laissé pour compte", assure l'employé.
En grève de la faim depuis samedi matin
Bernadin Ouaratta parle d'une vingtaine d'heures de travail au total, ce qui représenterait une somme comprise entre 200 et 300 euros. "Ca peut paraitre dérisoire mais dès lors que les choses sont négociés pour un groupe de salariés, on ne peut pas laisser pour compte les salariés de Kélonia", défend-il.
L'homme qui a entamé sa grève de la faim le samedi 26 mars au matin, espère une rencontre avec la direction générale du centre de soins.