Etang du Gol : de nouveaux aménagements pour concilier accueil du public et protection de la faune

Site naturel remarquable, prisé des promeneurs et pique-niqueurs, l’Etang du Gol fait peau neuve. Des aménagements y ont été réalisés pour permettre un meilleur accueil du public, dans le respect de la faune, qui y est particulièrement riche.

Le site naturel de plus de 67 hectares estprisé des pique-niqueurs et des promeneurs. Il est aussi le principal lieu d’hivernage pour certains oiseaux.

Le préfet de La Réunion a inauguré ce jeudi 24 août les nouveaux aménagements, dont l’objectif est de concilier l’accueil du public et la protection du patrimoine naturel.

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Réaménagement des abords de l’Etang du Gol, un lieu de promenade prisé et d’observation des oiseaux. ©Réunion la 1ère

Mieux voir, mais sans nuire au milieu naturel

L’Etang du Gol est l’une des trois principales zones humides littorales de La Réunion. Il regorge d’espèces d’oiseaux, dont la poule d’eau, l’oiseau-lunette gris, et est aussi un site de reproduction des hérons striés.

Aujourd’hui, une grande partie de ce site de près de 67 hectares est plus confortablement accessible. Il demande un petit effort de marche, le stationnement a été placé en retrait.

C’était de donner mieux à voir l’Etang du Gol sans augmenter la pression sur le milieu naturel. Peut-être faire venir un peu plus de monde sans déranger la faune et la flore, en gardant la tranquillité du site.

Alain Brondeau, délégué Outre-mer du Conservatoire du Littoral

Le parking a été aménagé en retrait de l'Etang.

 

Un grand projet d’aménagement porté par le Conservatoire du littoral

Une zone de pique-nique, des sentiers aménagés agrémentent l’accueil pour mieux observer et l’Etang et tout le paysage tout autour. Un kiosque existant, mais délabré, a été totalement refait au-dessus de l’eau, en face de l’embouchure de l’Etang du Gol.

Un ponton a aussi été fait pour les pêcheurs, ainsi qu’un petit poste d’observation sur la gravière la plus riche en oiseaux a été aménagé.

 

Les aménagements, étendus sur deux communes, ont coûté près d’1,2 millions d’euros, financés par l’Europe, l’Etat et la CIVIS.