Juliana M'Doihoma tranche dans le vif. Elle a annoncé ce matin à 139 agents communaux de Saint-Louis que leurs contrats seraient modifiés. La nouvelle maire affirme que ces personnes sont avant tout des" victimes d'une gestion politicienne du personnel communal".
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A Saint-Louis, la nouvelle maire Juliana M'Doihoma semble bien décidé à faire le ménage et apurer les comptes de la municipalité. Ce matin, elle a fait le point sur les titularisations et les stagiarisations validées pendant la campagne du second tour. Dans son viseur: 139 actes jugés illégaux par le préfet de La Réunion parmi lesquels figurent 21 CDI signés entre le 22 et le 25 juin. Pour la nouvelle équipe municipale, les règles de procédure n'ont pas été respectées.
"Certains actes sont entachés de rétroactivité illégale, c'est à dire que ces actes ont été signés mais n'ont pas été transmis l'autorité préfectorale. L'autre argument c'est le mépris de la règle du recrutement sur concours. Il y a aussi des questionnements sur les CDI. La loi qui permettait de le faire, elle n'est plus active depuis 2018 et ça aurait dû concerner quand bien même elle aurait perduré 6 ans de service effectif. Or des actes ont été pris pour des gens qui n'avaient que deux ans de service" a expliqué la maire de Saint-Louis.
Juliana M'Doihoma a réuni les personnes concernées par ces contrats jugés illégaux et leur a confirmé la décision du préfet. Elle a signé un arrêté officialisant le retrait de ces titularisations pour "plus de transparence". 139 employés titularisés ces 4 derniers mois ne le sont donc plus.
Autre décision de la première magistrate: elle va ramener le nombre d'adjoints à 17 contre 18 actuellement. Elle s'est notamment offusquée des rémunérations d'un ancien élu.
"Il y a un adjoint de la précédente mandature qui a perçu pendant 6 ans 52 000 euros d'indemnités...(...) Nous, nous allons faire cet effort symbolique de baisser de 5% nos indemnités" a déclaré la 1ère magistrate.
Les précisions de Loïs Mussard.
Dans un communiqué, le Syndicat Autonome de la Fonction Publique Territoriale de la Réunion dénonce une remise en cause des acquis sociaux des employés communaux et estime « qu’il s’agit de décisions inhumaines, les collègues s’étant déjà projetés dans un autre plan de vie qui est brutalement remis en question. On ne peut donner l’impression de rigueur réglementaire sur le dos uniquement des employés précaires communaux ! ». Le SAFPTR affirme enfin que "la titularisation est la règle en matière de gestion des personnels communaux".
"Certains actes sont entachés de rétroactivité illégale, c'est à dire que ces actes ont été signés mais n'ont pas été transmis l'autorité préfectorale. L'autre argument c'est le mépris de la règle du recrutement sur concours. Il y a aussi des questionnements sur les CDI. La loi qui permettait de le faire, elle n'est plus active depuis 2018 et ça aurait dû concerner quand bien même elle aurait perduré 6 ans de service effectif. Or des actes ont été pris pour des gens qui n'avaient que deux ans de service" a expliqué la maire de Saint-Louis.
Juliana M'Doihoma a réuni les personnes concernées par ces contrats jugés illégaux et leur a confirmé la décision du préfet. Elle a signé un arrêté officialisant le retrait de ces titularisations pour "plus de transparence". 139 employés titularisés ces 4 derniers mois ne le sont donc plus.
Autre décision de la première magistrate: elle va ramener le nombre d'adjoints à 17 contre 18 actuellement. Elle s'est notamment offusquée des rémunérations d'un ancien élu.
"Il y a un adjoint de la précédente mandature qui a perçu pendant 6 ans 52 000 euros d'indemnités...(...) Nous, nous allons faire cet effort symbolique de baisser de 5% nos indemnités" a déclaré la 1ère magistrate.
Les précisions de Loïs Mussard.
Les syndicats contestent les décisions du préfet et de la mairie
Dans un communiqué, le Syndicat Autonome de la Fonction Publique Territoriale de la Réunion dénonce une remise en cause des acquis sociaux des employés communaux et estime « qu’il s’agit de décisions inhumaines, les collègues s’étant déjà projetés dans un autre plan de vie qui est brutalement remis en question. On ne peut donner l’impression de rigueur réglementaire sur le dos uniquement des employés précaires communaux ! ». Le SAFPTR affirme enfin que "la titularisation est la règle en matière de gestion des personnels communaux".