Une nouvelle journée de négociations ce vendredi 20 août, et un nouvel échec. Malgré six heures de discussions, avec la médiation de la Deets, la Direction de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités, service de la préfecture, les négociations n'aboutissent pas.
Comme hier, aucun accord n'a été trouvé entre l’Intersyndicale Transport, le président du TCO, Emmanuel Séraphin, et cinq maires de l’Ouest. Ce soir, l'Intersyndicale, qui regroupe la CGTR, FO, et la CFTC, doit décider de la suite à donner au mouvement.
Les raisons du conflit
Le mouvement social dure depuis la rentrée scolaire lundi. En cause : l’attribution de la majeure partie du marché à un nouveau prestataire. L'intersyndicale reproche au TCO de ne pas avoir intégré une clause de reprise du personnel dans son appel d'offre. Joseph Magdeleine, le secrétaire général de FO Transports 974, indique que la grève ne sera pas levée tant que les conducteurs n'auront pas la garantie du maintien de leur emploi et de leurs acquis sociaux.
Kar'Ouest gratuit pour les élèves
Depuis le début du conflit social, plus d’une centaine de circuits de ramassage scolaire ne sont plus assurés. Le responsable du TCO, Emmanuel Séraphin, a annoncé cette semaine que les élèves pouvaient emprunter gratuitement des lignes classiques du réseau Kar'Ouest. Le nombre de bus a été doublé aux heures de pointe pour faire face au flux supplémentaire de passagers.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :