A Saint-Gilles, les travaux de désensablement de la plage des Brisants vont commencer

Mercredi 3 novembre, à Saint-Gilles, les travaux de désensablement de la plage des Brisants vont commencer. Ils sont urgents et vont aussi permettre de reconstituer une plage érodée au Nord des Roches Noires.

Des pelles et des camions à Saint-Gilles durant tout le mois. Mercredi 3 novembre, à Saint-Gilles, les travaux de désensablement de la plage des brisants vont commencer.

Avec les fortes houles, l’érosion des plages et l’ensablement du port de Saint-Gilles sont des phénomènes récurrents. Pour garantir la sécurité des conditions de navigation dans le port, il est urgent d’intervenir.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Environnement : des travaux pour éviter l'ensablement du port

 

Pomper le sable pour le déplacer

"Dans un premier temps, les travaux consistent à pomper le sable sur la digue Nord et le ramener sur la cale de mise à l’eau, explique Jérôme Belhuerme, maître de port principal à la régie des ports de plaisance.

Les jours suivants, une pelle va extraire le sable, puis des camions vont le transporter pour le redéposer sur les plages du Nord de Saint-Gilles qui sont fortement érodées.

Jérôme Belhuerme

 

5000 m3 de sable prélevés

Du sable sera aussi prélevé sur le Nord de la plage des Brisant. L’objectif est d’éviter de manière préventive l’ensablement du Port et du club nautique. Au total, 5000 m3  de sable propre seront prélevés.

Durant un mois, une vingtaine de camions vont circuler dans le secteur pour mener à bien cette opération. Un plan de circulation a donc été mis en place.

Une vingtaine de camions à pied d’œuvre

"Des mesures ont été prises dans la rue principale de Saint-Gilles pour interdire le stationnement et permettre aux camions de circuler en effectuant un circuit précis", explique Tristan Floriant, élu à l’aménagement et l’urbanisme à la mairie de Saint-Paul. 

Compte tenu de la configuration du littoral, il n’est pas possible de transporter le sable d’une plage à l’autre par bateau.

Impossible par voie maritime

"Techniquement, évacuer du sable par voie maritime est très compliqué, car nous sommes dans un lagon, explique Marylène Wagner, chargée d’opération au TCO. Le bateau ne peut pas passer où il a peu d’eau. La zone de dépôt est aussi dans le lagon, donc c’est impossible".

L’impact environnemental, sur les coraux notamment, sera étroitement surveillé au travers la turbidité de l’eau, assurent les autorités. Le coût total de l’opération s’élève à environ 185 000 euros.