Neuf cas de chikungunya confirmés dans l’Ouest de La Réunion

Le moustique tigre Aedes albopictus transmet le virus de chikungunya
L’Agence Régionale de Santé de La Réunion recense neuf cas de chikungunya à La Réunion. Tous sont localisés dans l’Ouest de l’île. L’ARS recommande aux médecins de prescrire des analyses en cas de symptômes.

Sept cas sont regroupés au sein d’un même foyer dans l’Ouest, à Saint-Gilles-les-Bains. Les deux autres, signalés à l’Ermitage, ne sont pas reliés.

 

Neuf cas depuis le 23 août dernier

Depuis le 23 août, plusieurs cas autochtones de chikungunya ont été signalés à La Réunion. Neuf cas ont été confirmés par test PCR, dont 8 par le CNR. Le dernier connu remonte au 19 septembre.

Des mesures de prospection des gîtes larvaires sont mises en place autour de chacun des cas par les agents de la lutte anti-vectorielle de l’ARS. La recherche de cas suspects dans le périmètre concerné a aussi été activée pour réduire le risque d’installation d’une circulation autochtone.

 

La prescription d’analyses recommandée aux médecins

Si le nombre de moustiques reste limité en cette fin d’hiver austral, l’arrivée de conditions plus favorables à leur prolifération incite les acteurs à la plus grande vigilance.

L’ARS invite les médecins à prescrire des analyses pour confirmer ou infirmer le diagnostic chez tous les patients présentant un syndrome pseudo-grippal avec douleurs articulaires. La PCR doit être réalisée dans les 8 premiers jours est le diagnostic. Vient ensuite la confirmation par analyse.

 

Deux épidémies et 68 décès dans les années 2000

Entre 2005 et 2006, La Réunion a connu deux vagues épidémiques successives de chikungunya, dont une d’ampleur massive à l’été 2006.38% de la population avait été touchée par cette épidémie, soit plus de 250 000 cas sur 700 000 habitants.

Entre mars 2005 et avril 2006, 834 cas typique, dont 247 cas graves, et 68 décès ont été recensés. L’ARS précise que " l’infection étant considérée comme immunisante, il est raisonnable d penser qu’une immunité résiduelle mais non quantifiée existe dans la population ".