Saint-Gilles : port de plaisance, le TCO veut sortir de la crise

Relancer l’activité du port de plaisance de Saint-Gilles, en faire de nouveau un lieu attractif, c’est le souhait du TCO, qui a repris la gestion du site. Les prestataires sont demandeurs, après des années d’abandon, disent-ils. Encore faut-il régler le conflit entre le TCO et la CCIR.
Le conflit entre le TCO et la Chambre de commerce et d’Industrie de La Réunion autour de la gestion des commerces du Port de Saint-Gilles-les-Bains n’est pas nouveau. Ce vendredi 11 septembre, un point a été fait par la nouvelle équipe en charge du TCO.

En septembre 2019, le TCO a repris à la CCIR la gestion du port de Saint-Gilles-les-Bains. Un espoir pour les professionnels, nombreux à être mécontents des prestations de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Les précisions de Thierry Chapuis.
Port de Saint-Gilles : le TCO veut sortir de la crise ©Réunion la 1ère
 

Des commerçants et amodiataires abandonnés ?

Certains estiment que la chambre consulaire n’a pas rempli sa mission, à savoir aider les commerçants du port et développer l’économie, et les a " complètement abandonnés ".

L’entretien du port était " laissé à l’abandon ", selon d’autres, les pontons se sont dangereusement dégradés. Aujourd’hui, ils demandent une visibilité dans le temps pour investir et redynamiser le port.
 
 

Un lourd contentieux entre le TCO et la CCIR

En plus du contentieux sur les loyers des amodiataires, la Chambre de commerce réclame plus de 10 millions d’euros au TCO. Beaucoup trop pour son président, Emmanuel Séraphin.
 

« On a demandé une expertise qui est en train de se faire et on va aller devant les tribunaux pour qu’il y est une expertise judiciaire, pour que l’état des lieux soit  fait et que tout le monde soit d’accord. Aujourd’hui la chambre de commerce réclame beaucoup d’argent, mais quand on voit les manquements qui ont été faits toutes ces années. Les amodiataires et les prestataires qui sont là aujourd’hui, ils sont désolés. »

Emmanuel Séraphin, président du TCO


Il déplore qu’aujourd’hui des bâtiments soient condamnés parce qu’on ne peut pas réaliser une activité alors que le port est un endroit agréable qui s’y prête.
 
 

Elaborer un plan pour l’avenir

En 2020, le TCO a investi plus d’un million d’euros pour des travaux de sécurisation. Son président souhaite rapidement lever les contentieux et réunir les amodiataires pour élaborer pour élaborer un plan pluriannuel d’investissements lourds sur ce port de Saint-Gilles.