Convoquée ce mercredi 26 mai dans les locaux de la compagnie de gendarmerie de Saint-Paul, Sandra Sinimalé a été entendue jusqu'à la mi-journée en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des soupçons d'emploi fictif à la SPL Tamarun.
Sandra Sinimalé n'en a décidément pas fini avec la justice. Alors que sa condamnation pour prise illégale d'intérêt a été confirmée par la cour d'appel de Saint-Denis le 29 avril dernier, voilà qu'elle était à nouveau convoquée chez les gendarmes ce mercredi 26 mai.
Comme l'ont annoncé nos confrères de Zinfos974, elle s'est présentée ce matin à la compagnie de gendarmerie de l'Etang Saint-Paull où elle a été entendue sous le régime de la garde à vue par les enquêteurs de la brigade de recherches. Cela dans le cadre d'une enquête portant sur des soupçons d'emploi fictif au sein de la SPL Tamarun.
Des trous dans le planning en 2019
Mandatée par la commune de Saint-Paul, cette Société publique locale s'occupe notamment de la réalisation d'aménagements touristiques et de l'entretien de la partie côtière de l'Ouest.
Le parquet de Saint-Denis, qui dirige l'enquête, cherche à vérifier si Sandra Sinimalé n'a pas été absente régulièrement de la structure dans le courant de l'année 2019, comme cela lui a été signalé.
Contacté par Réunion La 1ère, Me Jean-Jacques Morel, l'avocat de Sandra Sinimalé, a voulu nuancer la nature des faits qui seraient reprochés à l'ancienne élue. Selon ce dernier, l'enquête en cours serait avant tout dirigée contre d'autres personnes.
Garde à vue levée à la mi-journée
"Concernant ma cliente, on a cherché à connaître la définition exacte de son poste. Elle a répondu à ces questions et elle a pu éclaircir les points qui avaient à éclaircir. On ne lui reproche rien de sérieux. Sandra Sinimalé travaille à ce poste depuis 20 ans", défend l'avocat dionysien.
Sandra Sinimalé occupe un poste de cadre au sein de la SPL Tamarun. Elle est notamment en charge des espaces locatifs. Toujours selon Me Morel, la garde à vue de la fille de l'ancien maire de Saint-Paul a été levée à la mi-journée.
Ce n'est pas la première fois qu'on reproche à l'intéressée des faits d'emploi fictif. En 2019, Sandra Sinimalé avait déjà été condamné à cinq ans d'inéligibilité par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour des faits de cette nature au sein du Centre de gestion de La Réunion.