Le "SharkSafe Barrier", un nouveau dispositif anti-requin testé à Saint-Paul et l’Étang-Salé

Ce dispositif va désormais être installé au large de la plage de l’Etang Salé ainsi qu’en baie de Saint-Paul.
Le Centre de Ressources et d’appui de réduction du risque requin présente ce vendredi le "SharkSafe Barrier", un nouveau dispositif pour lutter contre les squales à La Réunion. Testée en Afrique du Sud, cette barrière émet des ondes magnétiques qui repoussent les requins. Explications.
Les ondes électromagnétiques arriveront-elles à repousser les requins de nos côtes ? Le CRA, Centre de Ressources et d’appui (CRA) de réduction du risque requin présente ce vendredi 8 février un nouveau dispositif pour lutter contre les squales, le "SharkSafe Barrier".
 

Une barrière visuelle et magnétique

Il s’agit d'une sorte de barrière qui émet des ondes électromagnétiques censées repousser les requins qui s’en approcheraient. Cette barrière est composée de matériaux et d'aimants qui ressemblent à une immense forêt d'algues dans laquelle les requins évitent souvent d'entrer. "Il y a une double barrière visuelle et magnétique qui repousse les requins", explique Olivier Bielin, directeur du CRA.

Ce dispositif va désormais être installé au large de la plage de l’Étang-Salé ainsi qu’en baie de Saint-Paul. Les tests vont durer environ deux ans. S'ils sont concluants, cette barrière sera étendue aux plages de l'Ouest comme Boucan et les Roches Noires.
  

Un succès en Afrique du Sud

Conçus en Afrique du Sud, ces appareils ont déjà été testés durant cinq ans dans le pays. Selon le CRA, ils se sont révélés efficaces car ils ont permis de repousser des squales. Il s’agissait toutefois de grands requins blancs, alors qu’à La Réunion ils devront repousser des requins bouledogue et tigre, souligne le CRA. Le Centre précise aussi que ces appareils sont sans conséquence sur la faune locale et qu'ils résistent aux fortes houles en Afrique du Sud.

Ce dispositif sera-t-il efficace à La Réunion ? La réponse dans les jours qui viennent selon le CRA.