Sakifo 2019 : la Ravine Blanche s'anime, la 16ème édition est lancée

Le Sakifo Musik Festival est lancé ! Ce vendredi 7 juin au soir, 6 000 à 8 000 personnes sont attendues pour la première des 3 soirées de cette 16ème édition. Des festivaliers qui pourront profiter d’une programmation variée et de qualité. Le détail des concerts de ce vendredi soir.
5 scènes, 17 concerts annoncés, des milliers de festivaliers, la Ravine Blanche s’anime à partir de ce vendredi 7 juin pour le Sakifo 2019. Trois soirées de concerts et le risofé du dimanche matin, la programmation est comme à l’habitude dense.

Dès l’ouverture des portes à 17h, les premières notes de musique viendront du Ti Bird. Cette scène, hommage à Pierre Macquart, accueillera donc Sauvage Sound Système. Une entrée en matière électronique qui fera monter la pression d’un cran avec des musiques urbaines africaines et créoles.
 

Les musiques créoles à l’honneur

Direction ensuite la scène Filaos, avec le Maloya Saint-Pierrois de Mangalor. Le groupe ancré dans le quotidien évoque, avec force et tradition, les réalités contemporaines réunionnaises. C’est à 18h.

A 20h, sur cette même scène ce sera au tour de l’incontournable Tiloun et de la Cap-Verdienne Elida Almeida. Autour du projet " Rougaiverde ", ils proposeront une fusion de deux musiques indissociables de leur territoire, deux rythmes inventés par les esclaves opposés au joug colonial.

20h, c’est aussi l’heure à laquelle la musique commencera à raisonner depuis la Poudrière. Mayra Andrade, la Cap-Verdienne née à Cuba, revient au Sakifo. Cette fois, elle est entourée du musicien Kim Alves et de deux jeunes surdoués ivoiriens, 2B et Akatché, et présentera une musique créole modernisée, entre afrobeat, folklore tropical, pop et musiques urbaines.Autre ouverture de scène, celle de Salahin : Lindigo Connexion. Le groupe de Maloya se produisait encore la semaine dernière au Zakifo à Durban, en Afrique du Sud. Il y achevait une tournée de 3 semaines sur les terres africaines. 

Musiques puissantes, touchantes et come-back

De scène en scène, les festivaliers pourront également découvrir des artistes tel que Dobet Gnahoré, figure emblématique du renouveau de la musique ivoirienne, riche, généreuse et unifiée, à 22h30 sur la scène Filaos.Quelques dizaines de mètres plus loin, à la même heure, Gringe, l’acolyte d’Orelsan dans les Casseurs Flowters, se dévoilera à La Poudrière. Si le rappeur, cette fois en solo, a décidé de proposer une approche plus personnelle et même troublante, il n’oubliera pas les codes du genre.
 
Gringe
A ne pas rater non plus l’un des porte étendard du hip hop français, Hocus Pocus. Le groupe Nantais, né en 1995, revient après 6 ans d’absence. Une tournée anniversaire qui passe donc par la Réunionnais pour la plus grande joie des fans de la première heure.
 

Fin de soirée rythmée

Enfin les couches-tard pourront profiter des rythmes de Thylacine, dès 23h30 du côté du Ti Bird. Le Français s’inspire des paysages désertiques et lunaires, des canyons multicolores ou encore des sommets enneigés de la Cordillère des Andes et propose un voyage agrémenté de saxophone et de voix féminines tout en douceur.

Côté Filaos, le kuduro survitaminé de Pongo entrera en action à partir de 1h. Et pour ceux qui préfèrent le rock, les Suisses Puts Marie promettent de un show unique, entre cirque rock’n’roll et théâtre à la poésie étrange, façon cabaret déglingué. 

Sans oublier la Salle Verte...

Il ne faudra bien sûr pas oublier la salle verte. Depuis quelques années maintenant, rouler, kayamb et autres instruments y font résonner l’histoire de La Réunion. Le maloya y est roi, et les caris au feu de bois aussi, mais pas seulement.
Nombreux sont les groupes à se produire à la Salle Verte et les amateurs à s’y presser, que ce soit pour le plaisir de l’écoute ou celui de la danse.

Ce soir, ce sont les d’Alibombo, qui y joueront, à 20h, leur électro expérimentale. A 22h30, le maloya résonnera. Les jeunes membres du groupe Diatsika Maloya, originaires de l’Est de La Réunion, nommés aux Voix de l’Océan Indien, partageront leur art.
 
La salle verte pendant les premières balances