Après un débrayage de 5 minutes la semaine dernière, le service des urgences du CHU Sud entame une grève illimitée à partir ce mercredi. Les personnels dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.
Les unes après les autres, les urgences de France rejoignent le mouvement de grève national commencé en Mars dernier. Aujourd’hui 75 services tournent au ralenti sur tout le territoire.
Le CHU Sud a signé son entrée dans la mobilisation la semaine dernière en arrêtant les soins durant quelques minutes. Ce mercredi à l’appel de la CFTC, médecins et autres personnels qui travaillent à flux tendu et sous pression, passent aux choses sérieuses pour dénoncer l’état désastreux du service et les conditions de travail.
Dès 5 heures, les grévistes aux abords de l’hôpital distribueront des tracts pour expliquer la raison du mouvement aux automobilistes et à tous ceux qui viendront au CHU. Ils leur proposeront de signer une pétition pour soutenir leur action.
A 17h00 ce jeudi, les personnels ont prévu de faire un sketch pour expliquer tout le circuit de la prise en charge des patients dès lors qu’ils mettent un pied à l’accueil des urgences.
Lundi dernier, face à l’arrivée massive de malades, difficile à gérer, les urgentistes ont été obligés de laisser les cas les moins graves dans la salle d’attente, les familles sont-elles restées à l’extérieur.
Le collectif inter-urgences a décidé d’une journée de mobilisation le 6 juin prochain et d’une grève nationale le 11 dans le but d’ouvrir des négociations avec le gouvernement sur les services d’urgence en France.
Épuisement des personnels, fermeture de lits ou manque de soignants, les coupes budgétaires successives ont mis les hôpitaux en danger. Le collectif veut la création d’un statut spécifique et une prime pour les urgentistes.
Le CHU Sud a signé son entrée dans la mobilisation la semaine dernière en arrêtant les soins durant quelques minutes. Ce mercredi à l’appel de la CFTC, médecins et autres personnels qui travaillent à flux tendu et sous pression, passent aux choses sérieuses pour dénoncer l’état désastreux du service et les conditions de travail.
Dès 5 heures, les grévistes aux abords de l’hôpital distribueront des tracts pour expliquer la raison du mouvement aux automobilistes et à tous ceux qui viendront au CHU. Ils leur proposeront de signer une pétition pour soutenir leur action.
Hôpital au bord de la crise de nerfs
A 17h00 ce jeudi, les personnels ont prévu de faire un sketch pour expliquer tout le circuit de la prise en charge des patients dès lors qu’ils mettent un pied à l’accueil des urgences.
Lundi dernier, face à l’arrivée massive de malades, difficile à gérer, les urgentistes ont été obligés de laisser les cas les moins graves dans la salle d’attente, les familles sont-elles restées à l’extérieur.
Le collectif inter-urgences a décidé d’une journée de mobilisation le 6 juin prochain et d’une grève nationale le 11 dans le but d’ouvrir des négociations avec le gouvernement sur les services d’urgence en France.
Épuisement des personnels, fermeture de lits ou manque de soignants, les coupes budgétaires successives ont mis les hôpitaux en danger. Le collectif veut la création d’un statut spécifique et une prime pour les urgentistes.