Construire un ti case en paille pour transmettre les traditions péï aux jeunes générations

La construction de Kaz en Paille avec l'association Ankraké et de futurs travailleurs sociaux
Transmettre la tradition et le savoir-faire local aux jeunes générations est l’une des missions de l’association Ankraké. Ce mardi 17 mai, à Saint-Pierre, des futurs travailleurs sociaux ont participé à la construction d’une case paille.

A Saint-Pierre, ce mardi 17 mai, la tradition est à l’honneur. Paille, bois et outils sont de sortie. L’objectif est de bâtir un ti case en paille. Transmettre la tradition et le savoir-faire local aux jeunes générations est l’une des missions de l’association Ankraké.  

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

La construction de Kaz en Paille dans le Sud de l’île. Il est important de transmettre cette tradition : c’est le message de l'association Ankraké à destination des futurs travailleurs sociaux. Reportage

Pour de futurs travailleurs sociaux et éducateurs spécialisés 

Ce matin, de futurs travailleurs sociaux et éducateurs spécialisés ont donc participé à la construction de cette case paille. Pour eux, cette étape est importante dans leur cursus d’études. Ils sont en immersion depuis plusieurs jours au sein de l’association Akranké et connaître notre histoire et notre patrimoine est indispensable dans leur future mission sociale.  

La construction de Kaz en Paille avec l'association Ankraké et de futurs travailleurs sociaux

Valoriser et transmettre

"Cela nous permettra de valoriser cette culture, pour la transmettre ensuite à des jeunes et des familles, explique assure Amidou Tachitardine, étudiant à l’IRTS, l’Institut Régional du Travail Social. Cela facilite aussi la relation, le travail de groupe, et ça sort des personnes de l’isolement".  

La construction de Kaz en Paille avec l'association Ankraké et de futurs travailleurs sociaux

Le développement par la culture

Ainsi, l’association Ankraké travaille auprès des jeunes, pour assurer la sauvegarde de notre culture. "Si on n’intègre pas notre culture, le développement sera compliqué, assure Laurita Alendroit, coordinatrice de l'association Ankraké. C’est important de transmettre ça à des jeunes qui seront les professionnels du travail de demain et qui seront en direct avec la population".    

Ces jeunes deviendront à leur tour de nouveaux ambassadeurs de notre patrimoine.