Dimanche dernier, 12 mai, peu avant 20h, un jeune homme de 20 ans est décédé suite à une blessure au thorax par arme blanche. Une altercation entre des jeunes de la Ravine-des-Cabris et ceux de Bois-d’Olives, rue Jean de la Fontaine, serait à l’origine du drame, selon le voisinage.
Deux frères, leur père et un quatrième déféré
Lundi 13 mai, six personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue, quatre d’entre elles ont été déférées ce mercredi 15 mai. Les individus ont été auditionnés par le juge d’instruction en charge de l’information judiciaire ouverte pour assassinat.
Trois d’entre eux, deux frères et un père, sont suspectés d’assassinat, le quatrième de non-assistance à personne en danger.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Le placement en détention provisoire pour trois des quatre déférés
Le parquet a requis trois mandats de dépôt contre les deux frères et leur père, ainsi qu’un placement sous contrôle judiciaire pour le quatrième déféré. Des réquisitions suivies, puisque les trois premiers hommes dormiront en prison ce soir.
Les deux frères sont poursuivis pour assassinat et le père pour complicité, l’un d’eux est mineur, il a 17 ans. Ils encourent tous les trois la perpétuité. Le quatrième homme, leur cousin, est reparti libre, mais il est placé sous contrôle judiciaire pour non-assistance à personne en danger.
Une histoire de carte bancaire
On en sait plus ce soir sur les circonstances de l’affaire. Dimanche soir, un des suspects va retirer de l’argent au distributeur de la Ravine-des-Cabris, n’y étant parvenu à celui de Bois d’Olives là où il réside. Devant la Poste, l’homme de 19 ans remarque une voiture avec 4 personnes à bord qui semblent l’attendre.
Suite à un code d’erreur, il n’arrive pas à retirer l’argent et s’enfuit avant d’avoir pu récupérer sa carte de crédit. Il appelle son père et son cousin, qui rapplique alors avec un autre frère. Tous les quatre décident d’aller au domicile de Dimitri, reconnu pour avoir volé la carte bancaire laissée dans le distributeur.
Lors des auditions, les versions diffèrent chacun s’appliquant à nier le coup de couteau mortel. Plusieurs zones d’ombre demeurent. Qui a emmené le couteau ? Qui a porté le coup mortel ? L’instruction devra le déterminer.