Guillaume Richauvet, n’a que 26 ans, et il se retrouve ce lundi 14 février, dans le box des accusés de la cour d’assises de Saint-Denis pour le meurtre de Carole Revest, une jeune infirmière de 34 ans découverte morte dans son appartement situé sur le front de mer de Saint-Pierre, le 12 novembre 2018.
Les circonstances de ce crime d'une grande sauvagerie seront examinées pendant trois jours par les six jurés tirés au sort pour ce procès. La victime était une jeune femme sans problème, confie son entourage. Ce sont ses voisins de la résidence Le Newport qui l’avaient découverte, baignant dans son sang, dans sa chambre à coucher…
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Des coups d'une extrême violence
L’autopsie réalisée avait confirmé une mort consécutive à des coups d'une extrême violence. Le corps présentait en effet de multiples plaies, des lésions, des contusions, des fractures, un éclatement de la région cervicale et enfin des traces de strangulation…
Les enquêteurs saint-pierrois avaient d’abord soupçonné un ancien petit-ami de la victime avant finalement de remonter jusqu'à Guillaume Richauvet, ce qui avait permis ensuite de reconstituer le scénario des faits.
Alcoolisé et sous effet
Le jeune homme aurait décidé de cambrioler l’appartement de la victime alors qu'il était alcoolisé et sous effet. Il est parvenu à s'emparer des clés du logement en fracturant la boîte aux lettres de la victime, et s’est ensuite introduit dans l’habitation alors que l'infirmière dormait.
Lors de son interpellation trois jours après les faits, Guillaume Richauvet avait violemment résisté aux policiers et il avait même blessé l’un d’eux. Il expliquera aux enquêteurs avoir été pris de panique lorsque la jeune femme s’est réveillée et s’est mise à crier. Il l’aurait alors roué de coups de pieds au niveau de la tête. Pourquoi autant d'acharnement ? Il ne donne aucune réponse. Aujourd'hui, la famille venue de métropole attend pourtant des explications.