Ils s’inquiètent pour leur avenir. Alors que les travaux d’aménagement du port de Sainte-Marie touchent à leur fin, les restaurateurs qui y étaient installés ne sont pas sûrs de pouvoir retrouver un emplacement. A cela s’ajoute un autre problème rencontré ce matin : une coupure d’électricité impactant leurs établissements.
Le reportage de Réunion La 1ère :
Plus aucune garantie de retrouver un emplacement
Cela fait déjà trois ans que ces professionnels ont dû quitter les lieux pour s’installer un peu plus en amont, le temps des travaux. "Le déménagement nous a causé 40 % de pertes. Sans compter les investissements ! Car on a dû investir, aménager. On a perdu pratiquement 25 000 euros" confie un restaurateur.
A l’époque, il leur avait été promis un emplacement dans le nouvel aménagement. Une réintégration qui n’est aujourd’hui plus garantie. Début novembre, un appel d’offres a en effet été lancé. S’il prend fin aujourd’hui, ce dernier porte sur 12 emplacements dédiés à la restauration. La décision est quant à elle attendue courant décembre.
S’ils ont répondu à l’appel, certains commerçants soulignent toutefois les travaux qu’ils devront effectuer s’ils remportent l’appel d’offres. "Ils nous demandent de faire une façade qui doit concorder avec l’architecture. Mais combien ça va me coûter ?" S’insurge l’un d’entre eux.
Une difficulté qui s’ajoute au retard déjà pris sur le chantier. En parallèle, ces restaurateurs ont appris il y a quelques jours une autre mauvaise nouvelle : une coupure d’électricité, impactant leurs établissements.
Privés d’électricité pour les besoins du chantier
Privés d’électricité ce lundi 21 novembre au matin pour les besoins du chantier, ils ont depuis obtenus l’installation de groupes électrogènes. Mais ils ne décolèrent pas pour autant.
"On ne coupe pas le courant à un commerçant !" S’exclament un restaurateur. "En sachant que le rendez-vous avec EDF a été pris depuis six mois, on nous appelle vendredi pour une coupure de courant ce lundi… On avait déjà fait le stock ; c’est une semaine de perdu", ajoute un autre.
Certains sont installés sur le port depuis 20 ans. Ce sont donc inquiets qu’ils attendent la décision de l’appel d’offres. De son côté, la CINOR explique qu’elle ne peut pas s’engager sur des promesses faites par l’ancienne équipe en place, au sein de l’intercommunalité.