Le second procès de Marlène Oulédi s’ouvre ce lundi 26 octobre devant la cour d’Assises de Saint-Denis. L’épouse empoisonneuse est accusée d’avoir assassiné son mari, Erick Samy, en 2013, avec la complicité de son amant. Le verdict est attendu vendredi.
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Le procès en appel de Marlène Oulédi et François Chari va durer cinq jours. Il s’ouvre ce lundi 26 octobre devant la cour d’Assises de Saint-Denis. Une trentaine de témoins viendront à la barre. Marlène Oulédi est accusé d’avoir assassiné son mari, Erick Samy, par empoisonnement en 2013, avec la complicité de son amant, François Chari.
Devant la cour ce lundi, Marlène Oulédi a à nouveau nié les faits qui lui sont reprochés. Elle répète qu'elle n'aurait "jamais fait de mal" à son mari. François Chari, son complice et amant, a lui reconnu une nouvelle fois qu'il était à l'origine de la préparation du mélange mortel.
Plusieurs mois plus tard, des soupçons apparaissent et des appels anonymes sèment le trouble. Le corps d’Erick Samy est alors exhumé en 2014 et les enquêteurs s’intéressent de plus près à Marlène Oulédi et son amant, François Chari. Ce tisaneur, présenté comme un sorcier, avoue alors avoir préparé le poison à la demande de sa maîtresse. Une enquête est ouverte pour assassinat en avril 2014. Depuis, les versions de Marlène Oulédi ont souvent varié. Ce lundi, les débats ont commencé par l'audition du gendarme ayant dirigé l'enquête. C'est lui qui avait reçu les filles de la victime à la brigade de Sainte-Marie en février 2014.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Marlène Oulédi et son amant aurait voulu récupérer l’ensemble des biens d’Erick Samy qui possédait un patrimoine immobilier estimé à 1,2 million d'euros. Le couple s'était rencontré en 2007 en boîte de nuit avant de se marier deux ans plus tard. Leur relation s'était dégradée lorsque la victime avait fait part de son intention de faire une donation à ses filles de son vivant.
Lors de son premier procès, l'épouse était décrite comme une femme vénale et une manipulatrice hors-pair. En juin 2017, malgré ses dénégations, Marlène Oulédi est condamnée à 30 ans de réclusion criminelle, et son amant à 25 ans de réclusion criminelle. Dès l'annonce du verdict, les avocats de Marlène Oulédi avaient annoncé leur intention de faire appel.
Devant la cour ce lundi, Marlène Oulédi a à nouveau nié les faits qui lui sont reprochés. Elle répète qu'elle n'aurait "jamais fait de mal" à son mari. François Chari, son complice et amant, a lui reconnu une nouvelle fois qu'il était à l'origine de la préparation du mélange mortel.
Un mélange mortel
Le 19 novembre 2013, à Sainte-Marie, Marlène Oulédi aurait fait boire à son mari un mélange mortel à base de bois de rempart et d’isopropanol. Le crime était presque parfait puisque la mort d’Erick Samy a d’abord été considérée comme naturelle.Plusieurs mois plus tard, des soupçons apparaissent et des appels anonymes sèment le trouble. Le corps d’Erick Samy est alors exhumé en 2014 et les enquêteurs s’intéressent de plus près à Marlène Oulédi et son amant, François Chari. Ce tisaneur, présenté comme un sorcier, avoue alors avoir préparé le poison à la demande de sa maîtresse. Une enquête est ouverte pour assassinat en avril 2014. Depuis, les versions de Marlène Oulédi ont souvent varié. Ce lundi, les débats ont commencé par l'audition du gendarme ayant dirigé l'enquête. C'est lui qui avait reçu les filles de la victime à la brigade de Sainte-Marie en février 2014.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Empoisonnement d'Eric Samy : la veuve et le tisaneur jugés en appel
30 et 25 ans de réclusion criminelle
Marlène Oulédi et son amant aurait voulu récupérer l’ensemble des biens d’Erick Samy qui possédait un patrimoine immobilier estimé à 1,2 million d'euros. Le couple s'était rencontré en 2007 en boîte de nuit avant de se marier deux ans plus tard. Leur relation s'était dégradée lorsque la victime avait fait part de son intention de faire une donation à ses filles de son vivant.Lors de son premier procès, l'épouse était décrite comme une femme vénale et une manipulatrice hors-pair. En juin 2017, malgré ses dénégations, Marlène Oulédi est condamnée à 30 ans de réclusion criminelle, et son amant à 25 ans de réclusion criminelle. Dès l'annonce du verdict, les avocats de Marlène Oulédi avaient annoncé leur intention de faire appel.