L’attaque a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche derniers dans un centre équestre. Un cheval a été blessé à plusieurs reprises. Deux autres ont mordus plus légèrement aux pattes, les rendant plus craintifs.
Nolan Julienne, le propriétaire des chevaux attaqués, a soigné comme il le pouvait ses animaux, déplorant l’absence de vétérinaire dans ce secteur de l’Est de l’île.
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L’an dernier, il avait déjà été victime d’attaques de chiens, avec des dégâts plus importants. A l’époque, il avait perdu un grand cheval et deux juments ont perdu leur bébé à cause du stress de l’attaque.
Nolan Julienne a décidé de dormir auprès de ses animaux pour prévenir d’éventuelles nouvelles attaques.
Une autre attaque de chiens dans le même secteur
Un peu plus loin, près de 100 mètres au-dessus, un éleveur de poulets a vu ses animaux tués par des chiens, dans la nuit de mardi à mercredi cette fois. Pour Eric Gonthier, la perte est importante.
Près d’une cinquantaine de volailles ont été tuées, soit un montant estimé à 1 500 euros. D’autant qu’il s’agit de la deuxième fois que cela arrive. L’an dernier, l’éleveur avait déjà été victime d’une attaque.
Face à cette situation, le syndicat UPNA interpelle les pouvoirs publics. Pour Dominique Clain, son président, aujourd’hui ce sont des élevages qui sont attaqués, demain cela pourrait être des enfants.
Il estime qu’il existe des moyens pour encadrer ces chiens et responsabiliser les propriétaires des chiens.
Des chiens divagants
Cécile Squarzoni, vétérinaire et présidente de l’Association pour l’Education à la bienveillance animale, partage ce point de vue.
Une étude sur l’évaluation des attaques des chiens errants sur les troupeaux est en cours. Beaucoup de témoignages rapportent qu’il s’agit surtout de chiens divagants.
La présidente de l’APEBA rappelle que la divagation est interdite par la loi. " Il faut vraiment que les polices municipales et les maires se saisissent de cette divagation des chiens ", insiste-t-elle.