L’incendie qui ravage la zone du Grand Brûlé entre Sainte-Rose et Saint-Philippe progresse encore. Ce vendredi 25 janvier au matin, 1 000 hectares ont été détruits par les flammes. La route, menacée par le feu, a été fermée.
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La circulation a été interrompue entre la Cage aux Lions à Sainte-Rose et les rampes du Tremblet à Saint-Philippe. Ce vendredi 25 janvier au matin, les pompiers ont constaté la progression de l’incendie en direction de la route, elle a donc été fermée à la circulation. Le feu ravage la zone du Grand Brûlé depuis dimanche 20 janvier.
Une reconnaissance aérienne menée ce vendredi matin par les services de secours a permis d’évaluer la situation. Selon le colonel Johnny Morin, commandant des opérations de secours, 800 hectares de végétation étaient détruits par les flammes à 7h, à la mi-matinée le compte est passé à 1 000 hectares.
Plusieurs foyers ont été identifiés, d’où la difficulté à venir à bout de cet incendie. Le terrain est de plus difficile d’accès dans cette zone.
Ce matin, constat a également été fait que l'axe de propagation s'est inversé. Hier, le feu se propageait en effet vers la montagne, aujourd'hui vers la montagne, et donc vers la route qui relie Sainte-Rose et Saint-Philippe. Décision a donc été prise de la fermer à la circulation.
Les pompiers tentent de contenir les flammes, dont le front de feu se situe désormais à moins de 50 mètres de l’axe routier, contre 200 mètres à 7h. Des travaux d’élagage ont ainsi être menés et des camions positionnés tous les 50 mètres le long de la route et projetant de l'eau sur le front de feu qui s'étant sur près de 4 km.
Fait positif, durant la reconnaissance, les pompiers ont pu constater que l'incendie ne se propageait par sur ses flancs, car le vent avait faibli. Il restait modéré ce vendredi matin à 7h, mais la situation a de nouveau évolué, le vent s'est renforcé au cours de la matinée. Désormais, les soldats du feu doivent composer avec un vent tourbillonnant de près de 16 km/h, ce qui leur complique fortement la tâche.
Le récit de cette prouesse par le directeur général de la société, recueilli par Thierry Chapuis.
Ce vendredi, 4 hélicoptères bombardiers d’eau sont cette fois déployés en appui, complétés par le détachement d’intervention héliporté. Les rotations vont donc s’enchaîner tout au long de la journée.
L’origine des feux reste pour le moment inconnue affirme le colonel Johnny Morin. Les forces de l’ordre sont chargées d’enquêter.
Le reportage de Patrick Smith et Jacques Payet.
1 000 hectares de végétation détruits
Une reconnaissance aérienne menée ce vendredi matin par les services de secours a permis d’évaluer la situation. Selon le colonel Johnny Morin, commandant des opérations de secours, 800 hectares de végétation étaient détruits par les flammes à 7h, à la mi-matinée le compte est passé à 1 000 hectares.
Plusieurs foyers ont été identifiés, d’où la difficulté à venir à bout de cet incendie. Le terrain est de plus difficile d’accès dans cette zone.
Ce matin, constat a également été fait que l'axe de propagation s'est inversé. Hier, le feu se propageait en effet vers la montagne, aujourd'hui vers la montagne, et donc vers la route qui relie Sainte-Rose et Saint-Philippe. Décision a donc été prise de la fermer à la circulation.
Les pompiers tentent de contenir les flammes, dont le front de feu se situe désormais à moins de 50 mètres de l’axe routier, contre 200 mètres à 7h. Des travaux d’élagage ont ainsi être menés et des camions positionnés tous les 50 mètres le long de la route et projetant de l'eau sur le front de feu qui s'étant sur près de 4 km.
Fait positif, durant la reconnaissance, les pompiers ont pu constater que l'incendie ne se propageait par sur ses flancs, car le vent avait faibli. Il restait modéré ce vendredi matin à 7h, mais la situation a de nouveau évolué, le vent s'est renforcé au cours de la matinée. Désormais, les soldats du feu doivent composer avec un vent tourbillonnant de près de 16 km/h, ce qui leur complique fortement la tâche.
Des hélicoptères bombardiers d’eau en renfort
Hier, deux hélicoptères équipés de paniers pour larguer de l’eau sur le feu sont intervenus. L’un d’entre eux a été victime d’un incident le forçant à se poser d’urgence. La situation est fort heureusement restée sous contrôle, le pilote chevronné de la société Hélilagon a réussi à atterrir en urgence au milieu de la coulée de lave. La poche d'eau qu'il transportait s'est emmêlée autour du rotor arrière.Le récit de cette prouesse par le directeur général de la société, recueilli par Thierry Chapuis.
Ce vendredi, 4 hélicoptères bombardiers d’eau sont cette fois déployés en appui, complétés par le détachement d’intervention héliporté. Les rotations vont donc s’enchaîner tout au long de la journée.
L’origine des feux reste pour le moment inconnue affirme le colonel Johnny Morin. Les forces de l’ordre sont chargées d’enquêter.
Le reportage de Patrick Smith et Jacques Payet.