Les gendarmes de l’Est ont interpellé dimanche, à Sainte-Rose, un homme soupçonné de cultiver du zamal alimentant un trafic d’envergure vers l’île Maurice. Des dizaines de pieds ont été découverts chez le suspect qui s’avère être un policier du commissariat de Saint-André.
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Dimanche soir, les gendarmes de la compagnie de Saint-Benoît ont interpellé un homme soupçonné de trafic de stupéfiants, à son domicile à Sainte-Rose. L’intéressé est lui-même membre des forces de l’ordre : il est en effet policier, en poste actuellement au commissariat de Saint-André, ainsi que l’a révélé ce mercredi nos confrères du Quotidien.
Les gendarmes disposaient de renseignements laissant penser que le policier cultivait du zamal et, selon nos informations, plusieurs dizaines de pieds ont effectivement été découverts chez lui. Placé en garde à vue, le mis en cause serait passé aux aveux sans trop de difficultés.
Il aurait ainsi reconnu être partie prenante d’un trafic d’envergure internationale, puisque le zamal qu’il produisait était revendu à un grossiste habitant à Sainte-Suzanne et disposant d’un "laboratoire" où l’herbe était transformée en résine avant d’être "exportée" vers l’île Maurice.
Dans l’île Soeur, le prix de revente du zamal est en effet dix fois plus élevé qu’à La Réunion. Les enquêteurs estiment qu’il s’agit d’un réseau très bien organisé. Certaines sources parlent même d’une production industrielle avec une marchandise empaquetée.
Et tout porte à croire que la drogue ainsi conditionnée prend la voie des mers via des go-fast, des bateaux rapides, du genre de celui qui a été découvert échoué sans équipage à Saint-Benoit, le mois dernier.
Selon une source proche du dossier, les enquêteurs s’intéressent maintenant à remonter jusqu’aux autres complices de ce "business" souterrain. A une telle échelle, il parait fort probable que ce réseau disposait d’intermédiaires, de "lieutenants".
Aux yeux des gendarmes, le rôle du policier ne se résumerait pas à faire pousser du zamal. Il pourrait en effet jouer un rôle important dans ce trafic. Il devrait être présenté dans la journée de demain au palais de justice de Champ Fleuri. D’autres interpellations pourraient encore tombées dans les heures et les jours qui viennent.
Les gendarmes disposaient de renseignements laissant penser que le policier cultivait du zamal et, selon nos informations, plusieurs dizaines de pieds ont effectivement été découverts chez lui. Placé en garde à vue, le mis en cause serait passé aux aveux sans trop de difficultés.
Il aurait ainsi reconnu être partie prenante d’un trafic d’envergure internationale, puisque le zamal qu’il produisait était revendu à un grossiste habitant à Sainte-Suzanne et disposant d’un "laboratoire" où l’herbe était transformée en résine avant d’être "exportée" vers l’île Maurice.
Une production "industrielle"
Dans l’île Soeur, le prix de revente du zamal est en effet dix fois plus élevé qu’à La Réunion. Les enquêteurs estiment qu’il s’agit d’un réseau très bien organisé. Certaines sources parlent même d’une production industrielle avec une marchandise empaquetée.
Et tout porte à croire que la drogue ainsi conditionnée prend la voie des mers via des go-fast, des bateaux rapides, du genre de celui qui a été découvert échoué sans équipage à Saint-Benoit, le mois dernier.
Selon une source proche du dossier, les enquêteurs s’intéressent maintenant à remonter jusqu’aux autres complices de ce "business" souterrain. A une telle échelle, il parait fort probable que ce réseau disposait d’intermédiaires, de "lieutenants".
Aux yeux des gendarmes, le rôle du policier ne se résumerait pas à faire pousser du zamal. Il pourrait en effet jouer un rôle important dans ce trafic. Il devrait être présenté dans la journée de demain au palais de justice de Champ Fleuri. D’autres interpellations pourraient encore tombées dans les heures et les jours qui viennent.