Gilets Jaunes : levée du blocage du carrefour de Sainte-Suzanne, deux personnes interpellées

Les Gilets Jaunes ont bloqué l'accès au Carrefour de Sainte-Suzanne.
Des Gilets Jaunes tentent de bloquer ce mardi 29 janvier l'accès en voiture au Carrefour de Sainte-Suzanne. Ils protestent contre la vie chère. Avec la menace d'une intervention, les forces de l'ordre ont réussi à lever ce barrage. Deux personnes ont été interpellées. 
Nouvelle action des Gilets Jaunes ce mardi matin. Cette fois, les manifestants ont décidé de bloquer l’accès en voiture au Centre commercial Carrefour de Sainte-Suzanne. Cette action n’avait pas été annoncée, mais hier un message appelant à dresser de nouveaux barrages à La Réunion à circulé sur les réseaux sociaux sans pouvoir être authentifié.
 
Regardez le reportage d'Henry Claude Elma et Philippe Hoareau :  

Deux interpellations

Le blocage aura duré un peu plus d'une heure avant que les forces de l'ordre arrivent sur place. Avec la menace d'une intervention, les gendarmes ont réussi à lever ce barrage. Ils sont encore sur place. Deux manifestants ont été interpellés dont l'un pour visage dissimulé et entrave à la circulation. 
 
Les forces de l'ordre lèvent le barrage du Carrefour de Sainte-Suzanne.
 

Dénoncer la vie chère

Ce blocage d’une grande surface semble être un nouveau moyen d’action pour les Gilets Jaunes qui veulent dénoncer la vie chère à La Réunion. Hier matin, ils avaient dressé un barrage route du littoral semant une immense pagaille et des embouteillages monstrueux pour un lundi de rentrée scolaire. Hier après-midi, une vingtaine de Gilets Jaunes se sont ensuite rendus à la préfecture de Saint-Denis pour s’inviter aux négociations sur le bouclier qualité prix.
 

Bouclier qualité prix

Si les services de l’Etat ont refusé la présence de Gilets Jaunes à cette réunion de négociations, ils ont toutefois accepté de les recevoir. Une délégation s’est entretenue avec le secrétaire général aux affaires régionales. A la sortie, ces Gilets Jaunes estiment que "le bouclier qualité prix met trop de temps à s’installer" et que cela "ne doit pas se faire sans eux". Selon eux, un "panier type de cent produits est insuffisant" et demandent "l’alignement global des prix sur ceux de la métropole". Ils menacent de se mobiliser à nouveau dès demain, mardi.