Mercredi, la dernière journée de NAO, les Négociations annuelles obligatoires, dans le secteur du BTP n’a débouché sur aucun accord, la FRBTP ne proposant toujours rien d'autre qu'une revalorisation salariale de 1,8%. Et c'est ainsi la menace d'une grève générale qui est brandie par l'intersyndicale.
"Bloquer les négociations à 1,8% c’est nous emmener dans un mouvement social", réagit Jacky Balmine, le secrétaire général de la CGTR. "Si l’objectif de la FRBTP, c'est de nous emmener à négocier dans les entreprises, je leur dit non, non et non ! 85% des salariés des entreprises n’ont pas d’instances représentatives, donc si c’est la manière qu’ils ont choisi pour appauvrir les salariés qui sont déjà mal, on ne le cautionnera pas !"
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Prochain round le 10 mars
La prochaine réunion est prévue le vendredi 10 mars prochain et l’intersyndicale, qui réclamaient initialement une revalorisation à 7,4%, martèle qu'elle ne négociera rien en-dessous du niveau de l’inflation à 3,9%.
"S’il n’y a pas de négociation dans la semaine qui suit, on ira en grève générale dans le BTP le mardi 14 mars !", martèle Johny Lagarrigue, le secrétaire général de la CFDT BTP. L'intersyndicale se dit prête notamment à installer des piquets de grève devant les entreprises connues pour ne jamais respecter les conventions collectives.