Marie (*), une adolescente victime de maltraitances pendant toute son enfance, a accepté de revenir sur le calvaire qu’elle a subi afin d’inciter d’autres enfants, ou leur entourage, à "réagir avant qu’il ne soit trop tard".
Le calvaire de Marie (prénom d’emprunt) aura donc duré dix ans. La jeune adolescente n’avait que quatre ans lors qu’elle a commencé à être frappée par son père.
Pendant dix années, elle a subi un véritable calvaire. Pendant ses crises, son père, qui souffre d’alcoolisme, la frappait en plein visage, la projetait contre les murs de la maison familiale ou la tirait encore par les cheveux.
"J’avais peur de rentrer chez moi", lâche Marie, qui a accepté ce vendredi de se confier à une équipe de journalistes de Réunion La 1ère. Sa mère subissait elle aussi les foudres de cet homme violent et alcoolique. "Je n’en parlais à personne. J’en avais honte", confie encore la jeune adolescente. Mais elle a fini par donner l’alerte et appeler au secours.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
"Oubliez c’est difficile, c’est impossible", explique l’adolescente. "Aujourd’hui, je parle parce que je ne suis pas la seule à vivre cela". Marie pense désormais aux autres enfants qui subiraient le même enfer qu’elle a connu. A ces victimes, elle leur demande de ne pas s’enfermer dans le silence. "Réagissez avant qu’il ne soit trop tard", lance-t-elle.
Marie est accompagnée dans ce combat par l’Aderoi, l’Association Défense Enfants Réunion Océan Indien, une toute nouvelle organisation qui s’est donc donnée comme mission de lutter contre les abus sexuels et toutes les autres formes de maltraitances faites aux enfants.
Cette jeune structure mène des actions de prévention, et notamment au sein des établissements scolaires. En cette semaine des droits de l’enfant, les bénévoles de l’Aderoi sont intervenus dans plusieurs écoles de l’île.
Pendant dix années, elle a subi un véritable calvaire. Pendant ses crises, son père, qui souffre d’alcoolisme, la frappait en plein visage, la projetait contre les murs de la maison familiale ou la tirait encore par les cheveux.
"J’avais peur de rentrer chez moi", lâche Marie, qui a accepté ce vendredi de se confier à une équipe de journalistes de Réunion La 1ère. Sa mère subissait elle aussi les foudres de cet homme violent et alcoolique. "Je n’en parlais à personne. J’en avais honte", confie encore la jeune adolescente. Mais elle a fini par donner l’alerte et appeler au secours.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Journée internationale des droits des enfants : témoignage
"Oubliez c’est difficile, c’est impossible", explique l’adolescente. "Aujourd’hui, je parle parce que je ne suis pas la seule à vivre cela". Marie pense désormais aux autres enfants qui subiraient le même enfer qu’elle a connu. A ces victimes, elle leur demande de ne pas s’enfermer dans le silence. "Réagissez avant qu’il ne soit trop tard", lance-t-elle.
Marie est accompagnée dans ce combat par l’Aderoi, l’Association Défense Enfants Réunion Océan Indien, une toute nouvelle organisation qui s’est donc donnée comme mission de lutter contre les abus sexuels et toutes les autres formes de maltraitances faites aux enfants.
Cette jeune structure mène des actions de prévention, et notamment au sein des établissements scolaires. En cette semaine des droits de l’enfant, les bénévoles de l’Aderoi sont intervenus dans plusieurs écoles de l’île.