Les riverains de La Misère refusent que les impôts des Seychellois servent à les indemniser pour la pollution de l'eau dont ils ont été victimes en 2010. Ils demandent que les pollueurs (le constructeur du palais du deuxième président des Emirats Arabes Unis et le propriétaire) payent la facture.
En fin de semaine dernière, des manifestants des quartiers de La Misère et Petit-Barbarons sur l'île de Mahé se regroupaient devant le ministère des Finances des Seychelles pour manifester contre l'indemnisation par le gouvernement de la pollution dont leurs foyers ont souffert en 2010.
Le manque d'études, d'anticipation et de précaution, lors de la construction du complexe du palais de Sheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan, deuxième président des Emirats Arabes Unis, avait provoqué une pollution de l'eau potable. 1 400 personnes qui vivent dans ce secteur étaient privées de l'eau du robinet pour boire, se laver ou faire la cuisine.
En mars 2011, l'Associated Contracting and Consulting Limited obtenait l'indemnisation des résidents à hauteur de 18 000 $ par foyer, soit 7,2 millions de dollars US. La somme semble importante, mais elle est dérisoire quand on la divise par le nombre de victimes.
Afin de préserver le calme, en 2013 le président de la République des Seychelles, Dany Faure, avait alloué un complément de 15 millions de dollars aux victimes. Une somme qui serait versée par l'Etat. Il y a six ans, cette décision n'avait pas provoqué de réaction, mais aujourd'hui les bénéficiaires sont les premiers à refuser que cette somme sorte des poches des Seychellois.
Ils demandent, comme les parlementaires de l'archipel, que le ministre des Finances : "négocie avec l'entreprise de construction et le propriétaire de l’immeuble pour obtenir plus d’argent", écrit Seychelles News Agency.
Le manque d'études, d'anticipation et de précaution, lors de la construction du complexe du palais de Sheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan, deuxième président des Emirats Arabes Unis, avait provoqué une pollution de l'eau potable. 1 400 personnes qui vivent dans ce secteur étaient privées de l'eau du robinet pour boire, se laver ou faire la cuisine.
Le ministre des Finances va renégocier les indemnisations
En mars 2011, l'Associated Contracting and Consulting Limited obtenait l'indemnisation des résidents à hauteur de 18 000 $ par foyer, soit 7,2 millions de dollars US. La somme semble importante, mais elle est dérisoire quand on la divise par le nombre de victimes.
Afin de préserver le calme, en 2013 le président de la République des Seychelles, Dany Faure, avait alloué un complément de 15 millions de dollars aux victimes. Une somme qui serait versée par l'Etat. Il y a six ans, cette décision n'avait pas provoqué de réaction, mais aujourd'hui les bénéficiaires sont les premiers à refuser que cette somme sorte des poches des Seychellois.
Ils demandent, comme les parlementaires de l'archipel, que le ministre des Finances : "négocie avec l'entreprise de construction et le propriétaire de l’immeuble pour obtenir plus d’argent", écrit Seychelles News Agency.