Seychelles : sept projets pour préserver l'océan

L'étude des requins citron, le recyclage du plastique, l'éducation des enfants ou l'étude de l'impact de la pêche des perroquets, sont quatre des 7 projets qui ont été retenus par le SeyCCAT. En 2019, cette organisation a recueilli 363 000 dollars pour financer la préservation de l'océan. 
L'archipel des Seychelles, plus qu'un autre pays de la zone, est lié à la préservation des océans. Le réchauffement climatique, la disparition de la biodiversité, la montée des eaux sont des sujets qui préoccupent les Seychellois. Pour prendre cette problématique à bras-le-corps, en 2015 a été créée la Seychelles Conservation & Climate Adaptation. Cette structure présidée Angélique Pouponneau, récolte des fonds et finance les projets qui lui semblent les plus attrayants, indispensables ou urgents.
 

Les requins-citron de Curieuse à l'étude 


Des chercheurs vont se pencher sur la survie des requins-citron écrit seychellesnewsagency.com. Comme de nombreuses espèces de squales, ces poissons sont très menacés. Les spécialistes vont se rendre au cœur du parc national marin de Curieuse pour comprendre et découvrir les raisons de cette menace.
 

Albadra étouffe sous le plastique


Le second défi concerne un fléau bien connu, le plastique. Éduquer, sensibiliser et ramasser sont les trois axes des promoteurs de cette action. Ils vont se rendre sur l'île d'Aldabra pour nettoyer les plages. Les courants marins déposent tous les jours des centaines kilos de sachets, pailles, boites et baquettes sur les plages de cette île vierge. Ils veulent également trouver une solution pour recycler et éliminer cette pollution et sensibiliser les plus jeunes au danger de ces déchets.
 

Les récifs et les poissons sont en danger


Il est également question de la pêche des perroquets de son impact sur le récif, des risques que représente le réchauffement climatique pour les coraux et les 115 îles dont beaucoup sortent à peine de l'eau. 
Cette inquiétude est partagée bien au-delà de l'archipel. Le SeyCCAT devrait disposer d'une enveloppe de 750 000 dollars en 2020 pour poursuivre ses recherches et trouver des solutions, désormais urgentes.