Les Seychelles, l’île Maurice, Madagascar, Mayotte sont confrontées à une augmentation inquiétante du nombre de consommateurs de drogues dures. Cette "marchandise", souvent importée d’Afrique, fait des ravages depuis des années dans l’île sœur, comme dans l’archipel et, depuis peu, dans les rues d’Antananarivo et à Mayotte.
Pendant longtemps, l’héroïne, aussi appelait "Brown Sugar", était le produit recherché par les consommateurs accros. Aujourd’hui, avec la Meth et la chimique, le nombre de drogués explose.
Pour contenir ce fléau, les Seychelles ont décidé de restreindre le droit d’entrée sur son territoire des Nigérians. Seychelles News Agency écrit : "Les Nigérians titulaires de passeports diplomatiques, de permis de travail ou de séjour dûment validé par les services administratifs du petit pays", pourront entrer.
Des contrôles renforcés pour le touriste de passage
"Pour les autres, le gouvernement gardera les yeux ouverts et SEBS (Seychelles Electronic Border System) analysera beaucoup plus pour découvrir les raisons pour lesquelles ils viennent, par exemple quelqu'un qui vient en vacances pour une seule journée. Nous devons poser des questions parce que c'est étrange et nous avons vu cela se produire", précise le Vice-président seychellois.
Les autorités de l’archipel n’ont pas ciblé les touristes venant du Nigeria par hasard. En quelques mois, treize hommes et femmes, originaires de ce pays, ont été arrêtés en possession de drogue, alors qu’elles tentaient d’entrer sur le territoire. Souvent, leurs billets et leurs séjours sont payés par une seule et même source.
D’autre part, 62 Nigérians, qui ont séjourné aux Seychelles, payaient leurs factures avec de fausses cartes de crédits.
Cette décision est largement commentée sur les réseaux sociaux. Le gouvernement seychellois a choisi de s’expliquer, une fois les restrictions mises en place aux frontières, d’où la polémique.