Cela fait deux ans, que le Centre Communal d'Action Sociale déploie ce dispositif d'aide à l'attention d'un public précaire, porteur de projet sur Saint-Denis. Il a en plus des 6 nouveaux prêts signés ce mardi 30 avril, déjà accordé un prêt à une trentaine personnes en difficulté sur la commune.
Un coup de pouce de 2500 euros
Jusqu’à 2 500€ de prêt, remboursable jusqu'à 24 mois et surtout sans frais. Un sacré coup de pouce pour les personnes en difficulté qui rêvent de réaliser un projet professionnel. "L'objectif majeur de ces prêts est de faire sortir de la précarité les dionysiens en contribuant à la concrétisation de leurs projets professionnels prometteurs" explique le CCAS.
Cette aide permet aux bénéficiaires d'acheter du matériel, des outils, et même d'acquérir une formation professionnelle. Larissa Doro, 39 ans, coiffeuse exerce son métier dans un éco-box à la Source implanté dans le quartier de son enfance. Elle va pouvoir s'équiper d'un climatiseur, améliorer sa gamme de produits.
David Belda, l'élu du secteur, adjoint aux affaires sociales de la mairie de Saint-Denis explique "ils viennent présenter leur projet, on leur dit jusqu’à 2500 euros mais ils et peuvent commencer à nous rembourser un an après, ça leur fait une petite trésorerie, ils peuvent commencer leur activité, c’est pas un prêt bancaire, c’est à taux zéro, c’est vraiment un accompagnement".
Quelles conditions pour être éligible
Ce prêt est destiné aux habitants de Saint-Denis bénéficiant des minimas sociaux.
"Ils sont choisis sur leurs projets, est ce que c’est viable ou pas, ils nous présentent un petit business plan ils on fait leur étude, trouvé leur clientèle, mais c’est surtout sur la motivation, sur leur volonté de s’en sortir et sur le parcours un peu très chaotique et compliqué d’aller chercher des subventions pour pouvoir ouvrir son entreprise".
David Belda chargé des affaires sociales à la mairie de Saint-Denis
Emaus lui va ouvrir une entreprise d’entretien de locaux et de nettoyage d’espaces verts. Cette aide permettra de démarrer le travail et d’investir dans le matériel. Emaus était auparavant agent d’espaces verts et veut devenir aujourd’hui son propre patron.
"Dans mon ancien travail j’ai appris à gérer deux-trois équipes, j’ai vu que j’avais les capacités, ben je me suis lancé. Cela me donne un coup de pouce, au lieu de commencer à zéro".
Les bénéficiaires remboursent leurs prêts dans les temps et "c’est pour cela qu’on accorde notre confiance" reconnait David Belda, l'élu chargé des affaires sociales à Saint-Denis.