Sri Lanka : Tentative de migration illégale vers La Réunion déjouée

Alors que la justice a refusé le droit de rester aux migrants Sri Lankais arrivés dans l'île le 5 février 2019, les autorités sri lankaises tentent d'empêcher des départs illégaux vers des pays étrangers. Hier, 24 personnes, prêtes à voyager vers La Réunion, ont été arrêtées par la police locale.
Les 64 migrants Sri-lankais reconduits chez eux jeudi par les autorités françaises (depuis La Réunion) sont bien arrivés à Katunayake hier à bord d’un Boeing 737-800 spécialement affrété pour l’occasion. Parmi eux, 54 hommes, six femme set quatre enfants. Des résidents de Jaffna, Negombo et de Chilaw, selon le Daily News and Sunday Observer. C’est d’ailleurs de Chilaw que serait parti le chalutier « Prashana » pour rejoindre notre île. Toujours selon ce quotidien sri-lankais, les candidats à l’immigration ont ensuite été remis à la police judiciaire pour interrogatoire.
 

24 personnes arrêtées au Sri Lanka

Dans le même temps, la police sri lankaise a arrêté, hier après-midi, 21 personnes qui tentaient de quitter le pays illégalement. Elles étaient détenues dans une maison située dans le secteur de Siyambalanduwa, selon le Daily News.
Une opération menée conjointement entre le personnel de la Special Task Force (STF) et la Marine, sur des indications fournies par un informateur.

Par ailleurs, 3 individus impliqués dans la traite d’êtres humains ont également été interpellés, a déclaré le porte-parole de la police, Ruwan Gunasekara au Sunday Times of Sri Lanka. Les suspects ont été arrêtés dans une résidence à Siyambalapitiya avec deux véhicules et 627 000 roupies en leur possession.

Selon le Daily Mirror, toutes ces personnes s’apprêtaient à prendre la mer pour rejoindre l’Ile de La Réunion.
 

La police sri-lankaise sur le qui-vive

Se rendre illégalement dans un pays étranger est « une infraction punissable en vertu de la Loi sur l’immigration et l’émigration », a déclaré le porte-parole de la police sri-lankaise. Selon le Daily News, plusieurs enquêtes seraient en cours dans le pays concernant ce trafic de personnes.