Les autorités sanitaires malgaches sont très inquiètes. Six personnes, quatre adultes et deux enfants, seraient mortes de la peste, il y a une semaine dans un village reculé du Sud. Les victimes auraient contracté la maladie en retournant les corps de leurs défunts, victimes de la peste en 2016.
La peste sévit à nouveau depuis le 1er août 2018 à Madagascar. Difficile de savoir précisément, le nombre de malades et de victimes compte tenu de la superficie du pays, du déficit de télécommunications et de routes compliquent sérieusement les remontées d'informations.
Il y a une semaine, six personnes (quatre adultes et deux enfants) sont décédées dans un village du district d'Iakora au Sud de la Grande île. Le village en question est éloigné de tout, les gendarmes soulignent qu'il faut cinq jours de marche pour y accéder.
Selon les militaires, les quatre adultes et deux enfants sont issus de la même famille. Comme le veut la tradition, ils venaient d'effectuer le retournement des corps de leurs défunts, des proches morts de la peste en 2016. Le ministère de la Santé précise que c'est, certainement, lors de cette manipulation qu'ils ont été contaminés. Les bactéries de la peste sont vivantes sept ans quand elles sont confinées dans un endroit non-aéré, d'où l'interdiction d'inhumer les pestiférés...
Le site lexpressmada.com note que les comptes officiels du gouvernement, concernant le nombre de malades, sont sous-évalués. Des cas de peste, authentifiés, sont juste considérés comme suspects.
Il y a une semaine, six personnes (quatre adultes et deux enfants) sont décédées dans un village du district d'Iakora au Sud de la Grande île. Le village en question est éloigné de tout, les gendarmes soulignent qu'il faut cinq jours de marche pour y accéder.
La bactérie est vivante pendant 7 ans après le décès du malade
Selon les militaires, les quatre adultes et deux enfants sont issus de la même famille. Comme le veut la tradition, ils venaient d'effectuer le retournement des corps de leurs défunts, des proches morts de la peste en 2016. Le ministère de la Santé précise que c'est, certainement, lors de cette manipulation qu'ils ont été contaminés. Les bactéries de la peste sont vivantes sept ans quand elles sont confinées dans un endroit non-aéré, d'où l'interdiction d'inhumer les pestiférés...
Le site lexpressmada.com note que les comptes officiels du gouvernement, concernant le nombre de malades, sont sous-évalués. Des cas de peste, authentifiés, sont juste considérés comme suspects.