L’université de La Réunion a ouvert une enquête interne pour suspicion de harcèlement sexuel par un professeur. Une décision qui intervient après le signalement de plusieurs étudiantes. Certaines se sont exprimées sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui l’une d’entre elles témoigne.
•
Au lendemain de l’annonce par l’Université de La Réunion de l’ouverture d’une enquête pour suspicion de harcèlement sexuel par un professeur, une élève témoigne. Après le signalement de plusieurs étudiantes, l’établissement a décidé de mener une enquête administrative dans le respect de la présomption d’innocence et de la prise en charge des victimes, précise l’université.
De nombreuses réactions et échanges entre élèves sur les réseaux sociaux ont été publiés sur les réseaux sociaux ces derniers jours. C’est à ce titre que l’Université de La Réunion a tenu à contextualiser son action.
Elle explique ainsi que le 8 juin dernier, un premier signalement a été effectué auprès du service égalité et mission handicap. " Un professeur aurait eu des relations à caractère intime inappropriées avec une étudiante. Le même signalement est effectué par une autre personne le 12 juillet au président de l’Université ", précise l’établissement.
Dès le lendemain, le 9 juin, prise de contact est faite avec la victime présumée par courriel, avec proposition de rencontre afin d’évoquer les faits. Un mois plus tard, le 9 juillet, l’étudiante apporte une réponse positive, révélant du même coup l’identité du professeur mis en cause. En parallèle, l’auteur présumé des faits est reçu, à sa demande, pour livrer sa version des faits, les 13, 15 et 16 juillet.
Le lendemain, l’étudiante se présente dans le cadre de l’enquête pour présenter des éléments matériels à l’appui de son témoignage, mais elle quitte prématurément la réunion, relate l’Université. Elle demandera ensuite à ne plus être contactée.
Si elle n’a plus parlé à l’Université, c’est sur les réseaux sociaux que la jeune femme s’est exprimée. Ce mercredi, elle a tenu à témoigner. Elle affirme que l’enseignant l’a embrassé de force alors qu’elle traversait une période compliquée. Les faits se seraient déroulés l’an dernier.
Son témoignage recueilli par Jean-Régis Ramsamy et Willy Fontaine.
Sur les réseaux sociaux, l’étudiante n’est pas la seule à relater des faits similaires ou proches. Peu à peu, les étudiants réagissent et échangent entre eux. L’Université de La Réunion affirme mettre tout en œuvre pour traiter cette situation avec la plus grande attention et n’exclut pas de saisir la juridiction compétente en cas de délit avéré.
Un signalement le 9 juin
De nombreuses réactions et échanges entre élèves sur les réseaux sociaux ont été publiés sur les réseaux sociaux ces derniers jours. C’est à ce titre que l’Université de La Réunion a tenu à contextualiser son action.
Elle explique ainsi que le 8 juin dernier, un premier signalement a été effectué auprès du service égalité et mission handicap. " Un professeur aurait eu des relations à caractère intime inappropriées avec une étudiante. Le même signalement est effectué par une autre personne le 12 juillet au président de l’Université ", précise l’établissement.
Une enquête administrative est ouverte
Dès le lendemain, le 9 juin, prise de contact est faite avec la victime présumée par courriel, avec proposition de rencontre afin d’évoquer les faits. Un mois plus tard, le 9 juillet, l’étudiante apporte une réponse positive, révélant du même coup l’identité du professeur mis en cause. En parallèle, l’auteur présumé des faits est reçu, à sa demande, pour livrer sa version des faits, les 13, 15 et 16 juillet.
Le lendemain, l’étudiante se présente dans le cadre de l’enquête pour présenter des éléments matériels à l’appui de son témoignage, mais elle quitte prématurément la réunion, relate l’Université. Elle demandera ensuite à ne plus être contactée.
La parole se libère sur les réseaux sociaux
Si elle n’a plus parlé à l’Université, c’est sur les réseaux sociaux que la jeune femme s’est exprimée. Ce mercredi, elle a tenu à témoigner. Elle affirme que l’enseignant l’a embrassé de force alors qu’elle traversait une période compliquée. Les faits se seraient déroulés l’an dernier.
Son témoignage recueilli par Jean-Régis Ramsamy et Willy Fontaine.
L’université de La Réunion ouvre une enquête interne pour une suspicion de harcèlement sexuel
•
Sur les réseaux sociaux, l’étudiante n’est pas la seule à relater des faits similaires ou proches. Peu à peu, les étudiants réagissent et échangent entre eux. L’Université de La Réunion affirme mettre tout en œuvre pour traiter cette situation avec la plus grande attention et n’exclut pas de saisir la juridiction compétente en cas de délit avéré.