Maxo Chamand a 56 ans, il vit depuis février, dans une petite case insalubre, sans électricité du côté de Trois-mares. L'homme n'a plus aucun contact avec sa famille, il est livré à lui-même. Sa voisine lance un appel à la solidarité.
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C'est dans une petite case en bois sous tôle au milieu des déchets que vit depuis deux mois, Maxo Chamand. Le quinquagénaire tente de survivre seul dans ces conditions insalubres, sans électricité et sans ressource. Cet homme de 56 ans, en paraît bien plus. Sur son visage, on peut lire la marque des années mais également de l'errance et de la mal-nutrition. L'homme éprouve des difficultés à s'exprimer, son passé reste donc assez flou. Le regard tourné vers le vide, les larmes ruissellent sur ses joues. Il n'a plus aucune force de s'occuper de lui et ne peut même plus se déplacer. N'ayant plus aucun contact avec sa famille, c'est une voisine qui tente aujourd'hui de prendre soin de lui.
Un appel à la solidarité
Carole Tailamé lance un appel à la solidarité pour venir en aide à Maxo. "Je le connais depuis février dernier, il est venu frapper à ma porte, il pleurait, il tremblait, il avait faim. J'essaie de venir le voir tous les deux jours. Des fois deux fois par jour quand je sens qu'il ne va pas bien, comme en ce moment, où il faut lui donner des médicaments. Il ne va pas bien, il a mal au dos, il est tombé. Et j'apporte de la nourriture".
Cette voisine a informé la ville du Tampon de la situation de Maxo Chamand et a également lancé un appel de solidarité sur les réseaux sociaux. Les visiteurs depuis, se relaient afin de leur apporter son aide. Comme Sylvie Robert, cette habitante de la Plaine-des-Cafres n'est pas restée insensible à l'histoire du Tamponnais. " Je suis compatissante, je suis bienveillante. Ça me peine bien sûr, mais la vie est belle, on trouvera une solution".
Une demande de relogement en cours
La municipalité du Tampon a été alertée de la situation de Mr Chamand le 19 février dernier et a entamé une procédure de relogement social. Par ailleurs, le Tamponnais pourrait prochainement faire l'objet d'une mise sous tutelle.
Dans cette même rue, la situation de Maxo Chamand ne serait pas isolée, d'autres habitants vivraient dans des conditions similaires.
Si vous souhaitez apporter votre aide à M. Chamand, vous pouvez joindre Carole au 06.92.03.79.00.
Le reportage de Céline Rolland et Laurent Pirotte :
Un appel à la solidarité
Carole Tailamé lance un appel à la solidarité pour venir en aide à Maxo. "Je le connais depuis février dernier, il est venu frapper à ma porte, il pleurait, il tremblait, il avait faim. J'essaie de venir le voir tous les deux jours. Des fois deux fois par jour quand je sens qu'il ne va pas bien, comme en ce moment, où il faut lui donner des médicaments. Il ne va pas bien, il a mal au dos, il est tombé. Et j'apporte de la nourriture".
Cette voisine a informé la ville du Tampon de la situation de Maxo Chamand et a également lancé un appel de solidarité sur les réseaux sociaux. Les visiteurs depuis, se relaient afin de leur apporter son aide. Comme Sylvie Robert, cette habitante de la Plaine-des-Cafres n'est pas restée insensible à l'histoire du Tamponnais. " Je suis compatissante, je suis bienveillante. Ça me peine bien sûr, mais la vie est belle, on trouvera une solution".
Une demande de relogement en cours
La municipalité du Tampon a été alertée de la situation de Mr Chamand le 19 février dernier et a entamé une procédure de relogement social. Par ailleurs, le Tamponnais pourrait prochainement faire l'objet d'une mise sous tutelle.
Dans cette même rue, la situation de Maxo Chamand ne serait pas isolée, d'autres habitants vivraient dans des conditions similaires.
Si vous souhaitez apporter votre aide à M. Chamand, vous pouvez joindre Carole au 06.92.03.79.00.
Le reportage de Céline Rolland et Laurent Pirotte :